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« Les députés CDP n’ont aucun complexe à se faire », Boureima Badini
Publié le dimanche 21 septembre 2014  |  Sidwaya
Boureima
© Autre presse par DR
Boureima Badini




Les deuxièmes journées parlementaires du Congrès pour la démocratie et le progrès(CDP), placées sous le thème : « l’exercice de la souveraineté du peuple dans un Etat démocratique » se sont achevées le 19 septembre 2014 à Kombissiri

.Les députés du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) useront à bon escient leur légalité et légitimité pour accompagner le peuple burkinabè sur les sentiers du développement. C’est la conclusion à laquelle, ils ont abouti, au terme de leurs deuxièmes journées parlementaires, tenues les 18 et 19 septembre 2014, à Kombissiri, sur le thème : « l’exercice de la souveraineté du peuple dans un Etat démocratique ».

Les élus nationaux du parti au pouvoir, selon le vice-président de leur groupe parlementaire, Achille Tapsoba, ont été confortés dans leur position que le dernier recours dans un débat démocratique, reste la consultation du peuple. « Nous avons aussi été confortés que tout ce qui est légal doit être notre préoccupation. Dans ce sens, en tant que député, nous avons l’obligation de travailler à ce que la légalité soit respectée et que nous puissions tous convenir au sein de la classe politique à résoudre les problèmes dans un sens républicain pour préserver la paix sociale et renforcer nos acquis démocratiques », a-t-il ajouté.

Il a expliqué que son groupe parlementaire a voulu se doter d’outils supplémentaires pour participer plus efficacement au débat politique. Revenant sur l’appel de leur groupe et des partis alliés invitant le président du Faso à convoquer le référendum pour trancher l’article 37, il a indiqué que « les députés n’ont ni introduit une action politique ridicule, ni fait d’intrusion dans la vie politique nationale ».

Pour le député Boureima Badini, l’animateur de l’un des sous-thèmes des deuxièmes journées:« la légalité et la légitimité dans un Etat de droit », la légalité, respect de la loi et la légitimité, adhésion populaire aux programmes ayant conduit à l’élection d’une personnalité tant au plan local que national, convergent tous les deux vers la promotion de l’Etat de droit.En faisant le parallèle avec la situation politique nationale, il a déclaré que le régime de la quatrième république ne souffre ni d’un manque de légalité ni de légitimité.

Pour lui, le président Blaise Compaoré, élu en 2010 sur un programme politique, ne saurait souffrir d’un problème de légitimité encore moins de légalité. « Juridiquement, l’article 37 n’est pas inscrit dans le marbre », a-t-il laissé entendre. Sa modification ou non, selon lui, n’est qu’une question d’opportunité politique. Et d’affirmer: « Les députés CDP n’ont aucun complexe à se faire quant à la légitimité et à la légalité du pouvoir actuel ».

Achille Tapsoba a confié que le président du Faso va recevoir, la majorité, l’opposition et le Front républicain « pour trouver une autre voie qui pourrait permettre d’éviter le référendum » sur la modification de la Constitution.

Selon lui, l’appel lancé au président du Faso témoigne que la majorité a fait œuvre utile parce qu’il ne sert à rien, à son avis, de laisser un sujet qui est devenu la première situation d’intérêt national de continuer à cristalliser les positions et à menacer la paix sociale.

Kossaomanè Anselme KAMBIR
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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