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Burkina Faso : un gouvernement d’union nationale avant ou après le référendum ?
Publié le samedi 20 septembre 2014  |  Agence de presse labor
Activités
© Présidence par DR
Activités Gouvernementales: Conseil des ministres du mercredi 6 mars 2013
mercredi 6 mars 2013




Les débats et tractations pour un gouvernement d’union nationale au Burkina Faso vont bon train. Il ressort que si du côté du pouvoir, l’idée de ce gouvernement est envisagée, c’est le moment précis pour le faire et le choix de l’équipe qui constituent des préoccupations. En effet, de nombreux acteurs politiques au sein du Front républicain comprenant des partis d’opposition et de la majorité, sont favorables à un gouvernement d’union nationale avant la tenue éventuelle du référendum sur l’article 37, relatif à la limitation ou non de la durée du mandat présidentiel. Des opposants dits radicaux affiliés au Chef de File de l’Opposition Politique(CFOP), manifestent aussi leur disponibilité à participer à un gouvernement d’union nationale dans l’optique d’une gestion concertée de la crise politique liée à la présidentielle de 2015.D’une manière générale, les partisans opposants et ceux de la majorité pour le gouvernement d’union nationale, préconisent que la composition de l’équipe ait lieu avant le référendum. Ils redoutent que le pouvoir ne sente plus une telle nécessité après un éventuel succès du référendum et les paye en monnaie de singe. Ainsi, l’impression est donnée que beaucoup de politiciens visent les postes ministériels pour leurs intérêts personnels plutôt que l’intérêt national.

Si c’est essentiellement des motifs d’appâts de gains pécuniaires qui guident les uns et les autres, il n’est pas obligatoire d’être dans un gouvernement pour cela. Ce besoin peut être satisfait dans les regroupements politiques comme celui du Front républicain, qui pourront disposer de financements pour la campagne électorale du référendum. L’actuelle équipe gouvernementale est suffisamment pléthorique avec 35 membres pour qu’on en rajoute, juste pour satisfaire des intérêts politiciens non raisonnables. Un morcellement maladroit des ministères crée des conflits de compétence et de gestion interministérielle des ressources humaines et matérielles. L’expérience des ministres délégués a toujours démontré ses limites à cause de la mauvaise cohabitation avec les ministres titulaires. Par conséquent, si un gouvernement d’union nationale devrait voir le jour, il gagnerait à être centré sur des compétences et non servir de promotion ou de récompense politiciennes de personnes qui n’apporteraient pas de progrès réels dans la fonction ministérielle qui n’est pas à dévaloriser. Attention aussi à la tendance qui se développe pour la non prise en compte des critères géopolitiques du pouvoir exécutif au détriment des équilibres régionaux.
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