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Projet riz pluvial: « On devrait pouvoir, d’ici à cinq ans, nous auto-suffire en consommation de riz », Youssouf Ouattara
Publié le vendredi 19 septembre 2014  |  Le Quotidien
Riz:
© Autre presse par DR
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Le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire et l’Ambassade de la Chine-Taïwan ont effectué une sortie dans les communes de Koubri et de Komki-Ipaala. Cette visite intervenue, le mercredi 17 septembre 2014, entre dans le cadre du suivi de la campagne agricole sur les deux bas-fonds aménagés par le projet riz pluvial. C’était en présence du secrétaire général du MASA, Moussa Kaboré et de l’ambassadeur de la Chine-Taïwan, Shen Cheng-Hong.

Les communes de Koubri et de Komki-Ipaala ont reçu la visite du ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire et de l’Ambassade de la Chine-Taïwan, dans le cadre du suivi de la campagne agricole sur les deux bas-fonds aménagés par le projet riz pluvial. Cette visite est intervenue, le mercredi 17 septembre 2014. Selon le coordonnateur national du Projet riz pluvial, Youssouf Ouattara,la première phase du projet a été effectuée en 2003-2007, la seconde sur la période de 2009-2013 et la troisième phase vient de commencer en janvier 2014, pour une durée de trois ans. De nos jours, le projet a été aménagé dans l’ensemble des treize régions du Burkina, avec près de 22 000 hectares. Ce projet a permis de faire une production significative. « Il y a sept ans, huit ans même, le Burkina Faso était à peu près à 90 000 tonnes, mais aujourd’hui, on se retrouve à 430 000 tonnes. Donc, c’est assez significatif », a-t-il confié. Selon ses dires, les producteurs ont compris que le riz peut être produit un peu partout, pas uniquement dans les grandes plaines, mais dans les bas-fonds et même sur les terres hautes et ce, selon les différentes variétés de riz.

Produire des cultures
maraîchères en saison sèche
A travers ce projet, de nombreuses réalisations ont été possibles. En témoigne la construction d’infrastructures, tels les magasins de stockage, les aires de séchage, les puits maraîchers, les « boulies » pour permettre aux producteurs de faire l’irrigation d’appoints en cas de difficultés pluviométriques ou de produire des cultures maraîchères, en saison sèche. A l’en croire, du matériel de fortes performances a été également introduit, à savoir des batteuses, des décortiqueuses. « Il n’y a pas trop longtemps, la qualité du riz du Burkina était douteuse. Maintenant avec les machines qu’on a, on a remarqué qu’on met actuellement sur le marché, du riz de qualité et la consommation du riz local par les Burkinabè a augmenté. A l’entendre, si tout va bien, « on devrait pourvoir, d’ici à cinq ans, nous auto suffir en consommation de riz ». L’objectif de son projet, a-t-il dit, est de produire du riz, mais au sein du ministère, d’autres projets s’occupent des spéculations telles le niébé, le maïs, etc. Selon lui, les bailleurs de fonds sont satisfaits des résultats du projet, donc pour son prolongement. C’est au gouvernement d’en faire une demande à leur niveau.
Autosuffisance alimentaire
au Burkina Faso

Les résultats engrangés par le projet sont assez encourageants, selon l’ambassadeur de la Chine-Taïwan, Shen Cheng-Hong. Cela, a-t-il dit, peut amener une autosuffisance alimentaire au Burkina Faso. Son pays espère qu’un jour le Burkina Faso atteigne cette autosuffisance alimentaire, à travers la production du riz, voire l’exporter dans d’autres pays, foi de l’ambassade. Pour ce faire, la Chine s’engage à toujours l’accompagner pour y parvenir. « Ce sont des moments que nos producteurs aimeraient voir se multiplier, car c’est un signe d’encouragement et une invite à mieux faire. Nos vaillants producteurs travaillent, de concert avec les techniciens du domaine, afin que nous bénéficions d’une production de qualité », a laissé entendre le secrétaire général du MASA, Moussa Kaboré. La présence de l’ambassadeur de la Chine-Taïwan, Shen Cheng-Hong à ces visites, a-t-il dit, a été une occasion pour ce dernier de s’imprégner des dures réalités auxquelles sont confrontés les producteurs. Donc, a-t-il poursuivi, cela a été une occasion de leur prodiguer des conseils en vue d’accroître les productions. Ce fut le lieu pour lui de remercier la République de la Chine pour son accompagnement dans ce projet 1

Par Franceline KABRE
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