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La mine d’or d’Essakane soutient trois localités de l’Oudalan

Publié le jeudi 18 septembre 2014 | Sidwaya

© aOuaga.com par DR
Languis Saint-Pierre, PDG de la mine d`or Essakane au Burkina Faso

Iamgold/Essakane SA a lancé officiellement ses activités de lutte contre le paludisme dans trois formations sanitaires de la province de l’Oudalan. La cérémonie s’est déroulée, le samedi 30 août 2014, à Korizéna, localité située à 45 km de Dori.
Depuis 2013, la société minière appuie les aires sanitaires d’Essakane, Korizéna et Saouga dans la province de l’Oudalan pour la réduction de la prévalence du paludisme au sein des populations. C’est dans cette optique que beaucoup d’interventions en vue de diminuer la morbidité et la mortalité liées au fléau seront réalisées au profit des populations riveraines. Pour le secrétaire général de la province de l’Oudalan, Babi Zida, il s’agit des activités de sensibilisation sur les mesures préventives de lutte contre le paludisme qui seront régulièrement organisées dans les différents villages et de la prise en charge gratuite des cas de paludisme pour toutes les populations des trois formations sanitaires. Par ailleurs, poursuit-il, toutes les évacuations liées au paludisme vers les centres de référence seront entièrement gratuites et le CMA de Gorom-Gorom verra son plateau technique renforcé avec l’acquisition d’un frigo de type banque de sang pour augmenter la capacité de stockage en produits sanguins.
De l’avis du représentant de la mine d’or, Francis Clouston, pour l’année en cours, plus de 26 millions de F CFA ont été mobilisés pour l’acquisition essentiellement, de médicaments préventifs et curatifs du paludisme et de moustiquaires imprégnées. Et de laisser entendre que c’est pour soutenir l’action du gouvernement burkinabè dans le secteur de la santé que IAMGOLD/Essakane SA a décidé d’allouer cette aide financière aux trois CSPS de l’Oudalan. «Depuis son implantation, IAMGOLD/Essakane se considère comme partenaire des communautés riveraines et partie prenante dans les activités sociales et communautaires des populations du Sahel, particulièrement celles du Séno et de l’Oudalan. A ce titre, nous nous voyons dans l’obligation de participer pleinement à la lutte contre le paludisme dans la région », a-t-il expliqué.
Le médecin-chef du district sanitaire de Gorom-Gorom, Dr Mohamed Poda, a remercié les responsables de la mine pour avoir pensé à ces populations en leur donnant des médicaments pour pourvoir prendre en charge tous les cas de paludisme simple et grave gratuitement. En cette période de saison pluvieuse où le taux de prévalence est très élevé, Dr Poda a exhorté les populations à venir faire une consultation dès qu’il y a un signe de paludisme. Il s’agit, entre autres, de vomissements, de maux de tête, de la fièvre. Pour éviter tout cela il a conseillé aux populations de dormir sous des moustiquaires, d’assainir leur cadre de vie. Selon les statistiques, au Burkina Faso, le paludisme est la première cause de consultation, d’hospitalisation et de mortalité. « Au district sanitaire de Gorom-Gorom, la situation est la même parce que tous les enfants qui viennent consulter, la plupart ont le paludisme. Il en est de même pour les cas d’hospitalisation et les taux de mortalité », a précisé Dr Poda.
Le 1er adjoint au maire de Gorom-Gorom, Ibrahim Yatara, a pour sa part exprimé toute sa fierté à l’endroit de la mine car pour lui, elle ne cesse d’appuyer ses populations dans le domaine sanitaire depuis son installation. Il a confié également que le paludisme est un fléau qui décime énormément les populations d’où sa satisfaction au regard des actions menées par la société minière pour le combattre. Raison pour laquelle il a invité les populations à fréquenter les formations sanitaires et de mettre en pratique les conseils des agents de santé pour éviter le paludisme.

Souaibou NOMBRE
snombre29@yahoo.fr