Attention au tohu-bohu à l’aéroport #aOuaga

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Attention au tohu-bohu à l’aéroport

Publié le jeudi 18 septembre 2014 | Sidwaya

La sécurité et la sureté au sein des aéroports doivent être infaillibles dans la mesure du possible. A certains événements d'envergure, des dispositions doivent être prises pour pallier au dérapage et aux fraudes. De l'enregistrement à l'embarquement en passant par les fouilles et la vérification des documents administratifs tout doit être bien harmonisé. C'est dans ce soucis que l'agence nationale de l'aviation civile (ANAC) a entrepris de donner des informations utiles aux populations en ce qui concerne l'accès au installations aéroportuaires au sein de l'aéroport international de Ouagadougou. Avec les vols pour la Mecque qui se sont ouverts hier mercredi 17 septembre, la structure chargée des questions de surveillance de l'espace entend gérer de façon rationnelle le flux vers la terre sainte. A cette occasion, des hommes de media ont été sollicité le 16 septembre dernier pour la mesure des dispositions mises en place par l'ANAC afin de faire un large écho des principes réglementaires susceptibles de fluidifier et d'assurer le trafic en ces moments où les services de l'aéroport grouillent de monde. Ces activités visent avant tout à faciliter le convoi de voyages groupés comme celui du Hadj. Le but, également est de sensibiliser les pèlerins de certains dispositifs sécuritaires incontournables de l'aéroport. L'idéal poursuivi par les autorités de l'aéroport est bon. Car cela pourrait éviter bien d'ennuis au passagers surtout ceux qui prennent l'avion pour la première fois. Mais en matière de sécurité ou de sureté aérienne faut-il attendre un temps précis pour éduquer? Cette formation pourrait intéresser plus d'un dans la mesure où elle contribue à se familiariser avec les normes en vigueur dans le domaine de l'aviation au Burkina Faso. De ce fait, il était nécessaire que les séances de sensibilisation soient régulières au lieu de l'organiser spécifiquement à deux doigt d'un vol groupé. Le pèlerinage se fait une fois par an. C'est dire qu'un pèlerin qui se fait recaler pour des raisons de procédures ou de violation d'un espace réservé serait obligé d'attendre 12 mois pour espérer réaliser l'accomplissement du cinquième pilier de l'islam. Etant donné que la plupart des personnes prenant part au Hadj sont en âge avancé, il faut s'y prendre à temps et avec beaucoup de rigueur pour anéantir toute contrainte de dernières minutes. D'ailleurs pour le cas précis des pèlerins, le mieux serait de réaliser, comme il de par le passé, une plateforme de départ logée dans l'enceinte de l'aéroport avec à la clé un comité de suivi-conseil. Ce comité aura pour mission d'accompagner, via des informations utiles nécessaires à la bonne marche du dispositif de sécurité de l'aéroport, les passagers des vols groupés comme par exemple les départs de bataillons, l'arrivée d'une équipe sportive avec un trophée etc. Ce hall de départ en masse servirait de pied à terre des convois. Du reste il faut espérer que le Hadj de cette année ne donnera pas du fil a retorde comme il a été le cas l'an passé. Qu' Allah accorde un bon séjour aux pèlerins sur le site du premier lieu saint de l'islam.

Wanlé Gérard COULIBALY
gerard_coul@yahoo.fr