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L’ONU mijote un plan d’urgence de 90 millions de dollars
Publié le jeudi 18 septembre 2014  |  Sidwaya
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Le Président du Faso, Blaise Compaoré a reçu en audience, le coordonnateur humanitaire régional des Nations Unies pour le Sahel, Robert Piper, au palais présidentiel de Ouagadougou, le 16 septembre 2014




Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience, le 16 septembre 2014, au palais présidentiel, à Ouagadougou, le coordonnateur humanitaire des Nations unies pour le Sahel, Robert Piper.

L’Organisation des Nations unies va apporter une riposte conséquente aux besoins d’urgence au Burkina Faso. Son coordonnateur humanitaire pour le Sahel, Robert Piper, a annoncé un plan humanitaire d’urgence de 90 millions de dollars pour le «Pays des Hommes intègres» pour l’année 2014, à sa sortie d’audience, le 16 septembre dernier, chez le président du Faso. Selon le coordonnateur onusien, le Burkina Faso, tout comme les autres pays du Sahel, a des défis conjoncturels à relever. Parmi ceux-ci, il a cité les 30 000 réfugiés maliens vivant sur le sol burkinabè, 500 000 enfants qui souffrent d’une malnutrition et plusieurs millions de personnes en situation de risque d’insécurité alimentaire. Il a également indiqué que la maladie à virus Ebola qui sévit dans la sous-région africaine constitue un risque et un défi pour le Burkina Faso. Derrière ces chiffres, a reconnu M. Piper, il y a des problèmes beaucoup plus structurels qui ne vont pas se résoudre avec des outils d’urgence. Du reste, sur ce plan, il a relevé que les politiques et programmes d’urgence en cours au Burkina Faso s’attaquent à ces questions structurelles comme l’accès aux services sociaux de base, aux intrants agricoles, aux infrastructures, à la gestion du changement climatique. Il a dit espérer, au regard des efforts de l’Etat, de la société civile, des partenaires au développement, voir la fin d’une opération humanitaire aux «Pays des Hommes intègres».
Robert Piper a remercié le président du Faso pour son «partenariat très étroit, pour une solidarité extraordinaire du peuple burkinabè», hôte des réfugiés maliens.
Il a aussi exprimé sa reconnaissance au gouvernement pour les politiques mises en œuvre en faveur des populations les plus vulnérables, notamment dans les secteurs agricole, social, et en matière de gestion de l’eau.
«Notre engagement en faveur de la population du Burkina Faso est très fort et nous y resterons à faire ce travail avec les plus hautes autorités », a-t-il promis.

Kossaomanè Anselme KAMBIR
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