Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Appel des députés CDP, CFR, UNDD au chef de l’Etat: « C’est une insulte flagrante à l’intelligence du président du Faso », selon l’opposition
Publié le jeudi 18 septembre 2014  |  Le Quotidien
Politique
© Le Quotidien par Gédéon Sawadogo
Politique : le MPP tient son premier congrès ordinaire
Samedi 5 avril 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a ouvert les travaux de 48 heures de son premier congrès ordinaire. Photo : Zéphirin Diabré, chef de file de l`opposition politique




Dans cette déclaration, l’opposition politique note que « l’initiative, prise par des députés du CDP, de CFR et de l’UNDD de faire un appel au chef de l’Etat pour qu’il convoque le référendum afin de modifier l’article 37, loin de rentrer dans les prérogatives du député, constitue une insulte flagrante à l’intelligence du président du Faso et du peuple burkinabè ».

L’Opposition politique a été informée par voie de presse de l’initiative prise par des députés du CDP, de CFR et de l’UNDD de faire un appel au chef de l’Etat pour qu’il use de ses prérogatives pour convoquer le référendum afin de modifier l’article 37 de la Constitution.

L’opposition politique note que cet appel, loin de rentrer dans les prérogatives du député, constitue une insulte flagrante à l’intelligence du président du Faso et du peuple burkinabè.

En effet, on comprend difficilement qu’après près de 30 ans d’exercice du pouvoir, le président du Faso ne connaisse pas ses prérogatives et ses responsabilités pour céder à une telle pression de la part d’une institution qui, en démocratie normale, a un rôle de légiférer, de consentir l’impôt et de contrôler l’action du gouvernement. Cette démarche des députés du CDP, de CFR et de l’UNDD est en contradiction notoire avec leur propre appel de Gaoua pour un dialogue inclusif afin de préserver la paix sociale. Elle est également un mépris à l’égard des autorités coutumières, religieuses et morales que le Front république a déjà rencontrées. Au regard de cette situation, l’opposition politique réaffirme fermement son rejet de toute idée de modification de l’article 37 de la Constitution pour offrir un pouvoir à vie au président Blaise Compaoré. Face à un tel entêtement, l’opposition politique burkinabè met en garde les fossoyeurs de la paix et de la cohésion sociale et les tiendra pour responsables de toute dégradation de la situation nationale. L’opposition politique invite ses militants, militantes, ainsi que tous les patriotes et démocrates qui aspirent à l’alternance et au changement à rester vigilants et mobilisés pour répondre à d’éventuels mots d’ordre 1

Ouagadougou, le 16 septembre 2014

Le Chef de File de l’Opposition
Zéphirin DIABRE
Commentaires