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Un dîner-gala pour célébrer le 52e anniversaire de l’institution
Publié le mercredi 17 septembre 2014  |  Sidwaya




L’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) a organisé, le samedi 13 septembre 2014 à Ouagadougou, un dîner-gala à l’occasion de la célébration de la journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle.

L’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) a soufflé sa 52e bougie au cours d’un dîner-gala, le samedi 13 septembre 2014 à Ouagadougou. La célébration de cet anniversaire marque le dénouement de la 15e journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle organisée les 12 et 13 septembre sur le thème : « Propriété intellectuelle et sécurité alimentaire en Afrique ». Le directeur général de l’OAPI, Paulin Edou Edou, qui a exhorté les participants à entonner en chœur le traditionnel « Happy birthday ! », a retracé le « parcours historique» de son institution malgré les vicissitudes de la vie, les problèmes rencontrés. « Une institution qui a 52 ans a échappé à la mort », a-t-il laissé entendre. M. Edou Edou a salué les efforts du gouvernement burkinabè pour les dispositions institutionnelles et juridiques mises en place favorisant la recherche et l’épanouissement de la propriété intellectuelle. Il s’agit, à l’en croire, des Ministères de l’innovation et de la recherche scientifique, de l’agriculture et de la sécurité alimentaire ainsi que de la loi d’orientation de la recherche. Quant au ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat et coparrain de la présente édition, Arthur Patiendé Kafando, il a rendu un hommage aux chercheurs, innovateurs et inventeurs qui ont échangé autour de la thématique de la sécurité alimentaire. A ses dires, ce thème est très important pour le Burkina Faso qui est un pays fortement agricole et compte sur ce secteur pour que son taux de croissance puisse être à deux chiffres. Pour lui, l’ensemble du monde paysan burkinabé se réjouit des résultats de la recherche en termes de semences améliorées, d’engrais… Car il s’est agi, selon lui, de réfléchir sur la contribution des intellectuels à la valorisation des savoirs locaux.
« Nous souhaitons que l’OAPI continue de jouer son rôle d’accompagnement des pays africains et de l’ensemble de la communauté intellectuelle pour un développement économique beaucoup plus accéléré », a révélé le ministre en charge de l’Industrie. Ce dîner-gala, à l’entendre, est un moment de plaisir après un travail bien fait. Il a émis le vœu que les travaux effectués au « pays des hommes intègres » puissent produire des effets et des résultats probants notamment dans le domaine de la recherche. Le ministre Kafando a dit espérer qu’il y aura un effort soutenu de tous les partenaires pour que les résultats des recherches contribuent au développement et à l’essor de l’agriculture.

Un succès parfait des activités

La 15e édition de la Journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle a été ponctuée de diverses activités dont des conférences-débats auxquels ont pris part 200 personnes, la présentation du nouveau logo de l’organisation, des journées d’information et d’exposition des inventions. Une caravane de sensibilisation a été initiée à l’intention des jeunes afin qu’ils soient le « porte-flambeau » de la propriété intellectuelle. Des émissions radio et télévision interactives, des activités sportives et des jeux-concours ont été également au menu des activités. « Pour agrémenter le dîner-gala», les invités ont été conviés, in situ, à participer à une tombola qui les a permis de gagner de nombreux lots, en souvenir de l’OAPI. Par ailleurs, tous les participants à la soirée ont reçu des présents symboliques en signe de reconnaissance. Pour le directeur général du Centre national de la propriété industrielle, Moussa Traoré, tout le programme inscrit à l’ordre du jour a été exécuté à 100%. Un séminaire est annoncé dans les mois à venir pour permettre aux chercheurs de renforcer leurs capacités et comprendre l’importance de la propriété intellectuelle dans leur quotidien. En rappel, l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle dont le siège est au Cameroun a été créée en septembre 1962 et compte 17 Etats-membres. Elle a pour objectif d’assurer la protection et la publication des titres de la propriété industrielle, encourager la créativité et le transfert des technologies. L’OAPI fait de la création des conditions favorables à la valorisation des résultats de la recherche et à l’exploitation des innovations technologiques par les entreprises nationales, son cheval de bataille.

Djakaridia SIRIBIE
Nadège YAMEOGO
(Stagiaires)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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