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40 000 ménages vulnérables de trois régions ciblées
Publié le mercredi 17 septembre 2014  |  Sidwaya
Conférence
© Présidence par DR
Conférence internationale sur l`excision : Chantal Compaoré préside la cérémonie d`ouverture
Jeudi 24 avril 2014. Ouagadougou. Centre international de conférences. L’épouse du chef de l’Etat, Mme Chantal Compaoré, a présidé la cérémonie d’ouverture de la Conférence internationale sur les mutilations génitales féminines et les mariages des enfants placée sous le thème : « Renforcer le pont entre l’Afrique et le monde pour accélérer la tolérance zéro aux MGF et aux mariages d’enfants ». Photo : Alain Zoubga, ministre de l`Action sociale et de la Solidarité nationale du Burkina




Le ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale, Dr Alain Zoubga, a officiellement lancé le projet-pilote de soutien aux ménages vulnérables, le 16 septembre 2014, à Gourcy, dans le Zondoma. Dénommé « Filets sociaux », ce projet-pilote, financé par la Banque mondiale, vise la réduction de la pauvreté chronique et la malnutrition sévère dans les régions du Nord, du Centre-Est et de l’Est.

Le projet « Filets sociaux », financé à hauteur de vingt-cinq milliards de franc CFA par la Banque mondiale, vise à lutter contre la pauvreté chronique et la malnutrition sévère dans les hameaux les plus reculés du Burkina Faso. Avant de s’étendre à l’ensemble du pays, ledit projet va, dans un premier temps, couvrir dans trois régions (sept provinces) où les taux de pauvreté et de malnutrition sont les plus élevés. Ce sont celles du Nord, du Centre-Est et de l’Est. Ainsi, quarante mille (40 000) ménages, soit 316 000 personnes y ont été ciblés pour l’exécution du projet visant à réduire considérablement la pauvreté. Chaque bénéficiaire aura la somme de dix mille (10 000) F CFA pendant trois mois, soit trente mille (30 000) F par trimestre pour mener des activités devant lui permettre de subvenir aux besoins de sa famille.
Un dispositif permettra aux bénéficiaires préalablement identifiés, de toucher en toute sécurité leur argent afin d’éviter tout détournement de fonds. Le choix des structures financières se feront à travers un avis d’appel d’offres et les bénéficiaires recevront ces fonds en argent liquide via le mode « Cash Transfert » qui se fera en juillet 2015.
Par la suite, un suivi-évaluation de l’impact du projet sur la population-cible se fera à travers, entre autres, les indicateurs de pauvreté, l’utilisation des services sociaux de base.
Le ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale, Dr Alain Zoubga, a expliqué que pour relever un tel défi, son département entend choisir des programmes adéquats pour une meilleure exécution du projet et renforcer le cadre stratégique et institutionnel, tout en ciblant les groupes prioritaires.
Au cours de l’exécution du projet, a-t-il indiqué, il sera question d’appuyer les revenus des ménages vulnérables et d’établir les fondements d’un système de Filets sociaux de base au Burkina Faso. Il a, également, cité les composantes qui sous-tendent la mise en œuvre du projet. Il s’agit des transferts monétaires pour les ménages identifiés éligibles, de la mise en place des outils opérationnels pour un système de Filets sociaux et du renforcement des capacités institutionnelles.

Un financement sur trois années consécutives

De l’avis du ministre Alain Zoubga, ces transferts monétaires vont engendrer des retombées socioéconomiques non-négligeables pour les groupes-cibles bénéficiaires. Il s’agit notamment de l’amélioration du capital humain se traduisant par l’amélioration de l’état nutritionnel, sanitaire et la hausse du niveau de scolarisation des enfants. Il estime que ces transferts monétaires compenseront les difficultés des ménages à obtenir un crédit, amélioreront la gestion des risques et donneront accès à la liquidité aux ménages. « Les 40 000 ménages bénéficieront pendant trois années consécutives, d’une allocation qui devra leur permettre de sortir du cycle de la pauvreté », a affirmé le ministre Alain Zoubga. Il a ajouté que des mesures d’accompagnement en matière de sensibilisation, d’orientation et de formation aux activités génératrices de revenus et d’engagements civiques sont indispensables pour la réussite de cette mission.
La représentante-résidente de la Banque mondiale, Mercy Tembon, a souligné que ce projet est le fruit des efforts conjugués entre le gouvernement burkinabè et le groupe de la Banque mondiale. Selon elle, le système national de Filets sociaux jouera un rôle-clé dans la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable et aidera à atteindre le n°1 des Objectifs du millénaire pour le développement portant sur la pauvreté et la faim. De son point de vue, les expériences globales des programmes de filets sociaux partout ailleurs dans le monde, montrent qu’ils peuvent contribuer à une forte diminution de la pauvreté et permettre aux bénéficiaires de devenir des citoyens productifs ; mieux, ils permettent aux parents d’investir dans leurs enfants pour un avenir plus prospère.
Le représentant des trois régions bénéficiaires, le gouverneur de la région du Nord, Khalil Bara, a exprimé sa satisfaction et sa reconnaissance à la Banque mondiale. Il a promis d’œuvrer pour que les populations des trois régions adhèrent au projet. « Nous sommes convaincus que la bonne exécution des activités de ce projet qui ambitionne de les aider à sortir de la pauvreté chronique, dépend en grande partie de leur disponibilité et de leur capacité à saisir cette opportunité qui leur est offerte pour mieux vivre », a-t-il dit. Dans cette logique, il a invité les autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses, les personnes-ressources et les bénéficiaires à faciliter et à soutenir l’action du projet.


Aimée Florentine KABORE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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