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Couverture médiatique des élections couplées : Le CDP a misé sur la TNB et l’UPC, sur la RNB
Publié le jeudi 6 decembre 2012   |  Autre presse


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© Autre presse par DR
La présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Béatrice Damiba


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La présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Béatrice Damiba a fait le point, ce mercredi 5 décembre 2012 à Ouagadougou, de la couverture médiatique des élections couplées du 2 décembre dernier. « Je suis vraiment satisfaite. Je voudrais encore une fois exprimer mes sincères félicitations aux médias, tant publics que privés pour le travail abattu », a-t-elle indiqué à la presse.

En ce qui concerne la règle du pluralisme et de l’équilibre de l’information, la présidente du CSC a relevé quelques statistiques relatives à l’occupation des temps d’antenne des médias audiovisuels par les formations politiques. L’UPC, avec 1 h 40 mn de temps d’antenne et 39 mn 24 s, vient en tête des partis politiques qui ont bénéficié des plus grands temps d’antenne à la radio nationale. L’UNIR/PS et l’ADF/RDA suivent avec respectivement, 59 mn 33s, 52mn 05s de temps d’antenne à la radio nationale. Le temps d’antenne global consacré aux activités des partis politiques en lice à la radio nationale est évalué à 15 h 20 mn 12s et le temps de parole à 9h 12mn 36s.

Au niveau de la télévision nationale, c’est le CDP qui occupe la première place en matière d’occupation des temps d’antenne et de parole avec 5 h 41 mn 06s de temps d’antenne et 2h 24mn 01s. L’UNIR/PS vient en deuxième position avec 3h 03mn 00s de temps d’antenne et 1h 58mn 11s de temps de parole. L’UPC se classe troisième avec 2h 32mn 32s de temps d’antenne et 1h 25mn 13s de temps de parole. Le CDP vient encore en tête pour ce qui est des médias audiovisuels privés, notamment les radios. Ainsi, sur des statistiques collectées au niveau de dix radios privées, le parti totalise 7 h 22mn 45s de temps d’antenne contre 1h 47mn 56s pour l’UPC, classé deuxième devant l’UNIR/PS, troisième avec 2h 54mn 16s de temps d’antenne.

Au niveau de la presse en ligne, les formations politiques suivantes ont été les plus présentes : CDP, UPC, UNIR/PS, URD/MS, ADF/RDA, PAREN, PIB. Dans la presse écrite privée, le CDP occupe la première place à L’0bservateur Paalga avec 8,5 pages sur 22,75 pages octroyées à 18 partis. A l’Express du Faso, c’est également le CDP qui vient en tête avec 13 pages occupées sur 26,5 pages octroyées à 18 partis. Si la présidente du CSC se dit vraiment satisfaite du travail des médias pendant ces élections, il n’en est pas de même pour les acteurs politiques. Il a notamment fait cas d’insuffisances à leur niveau. « D’abord au niveau des programmes. Il y a des programmes qui ne nous sont pas parvenus. Il y en a qui sont parvenus en retard.

Il y en a qui faisaient l’objet très souvent de modifications si bien qu’au niveau des médias il était difficile, surtout publics, d’être au bon rendez-vous pour les couvertures. Il y a des partis politiques qui ne se sont pas présentés à nos équipes pour les enregistrements des messages ou pour leur participation au direct des 5 minutes pour convaincre. Vous avez pu voir aussi dans Sidwaya des pages parfois blanches pour messages non parvenus ou au niveau des programmes croisés, des chaises vides non occupées. C’est bien dommage. Nous allons essayer de comprendre pourquoi et essayer la prochaine fois de mieux nous adapter », a-t-elle relevé.

Au sortir de ce double scrutin, le CSC a formulé des recommandations pour améliorer les choses dans le futur. Entre autres, l’institution souhaite que le concept de précampagne soit codifié c’est-à-dire prise en compte dans le Code électoral pour permettre une régulation des médias un ou deux mois avant l’ouverture officielle de la campagne pour éviter une campagne déguisée à travers les médias. Le CSC souhaite aussi pouvoir impliquer davantage et plus tôt les médias aux préparatifs de la mise en œuvre de sa feuille de route pour les prochains scrutins.

En outre, le Conseil supérieur de la communication est animé par l’idée de pouvoir continuer de parrainer des émissions audiovisuelles de débat au profit des partis politiques même en période non électorale. Toutes ces recommandations figureront en bonne et due forme dans le rapport définitif de la couverture médiatique des élections couplées du 2 décembre 2012.

Grégoire B. BAZIE

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