Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Situation alimentaire des refugiés Maliens: Les Nations Unies promettent une manne de 90 millions de dollars
Publié le mercredi 17 septembre 2014  |  Le Quotidien
Robert
© Autre presse par DR
Robert Piper, coordonnateur humanitaire régional de l`ONU pour le Sahel




Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience le mardi 16 septembre 2014 au palais de Kosyam, Robert Piper, coordonnateur humanitaire des Nations- Unies pour le sahel. Au menu des échanges, la situation des réfugiés maliens accueillis par le Burkina depuis la crise malienne de 2011.

Dans la matinée du mardi 16 septembre 2014, le président du Faso a reçu en audience Robert Piper, coordonnateur humanitaire des Nations Unies pour le Sahel. Après un huis clos de près d’une heure, Robert Piper a dévoilé aux hommes de medias l’objet de sa visite, chez le locataire du palais de Kosyam. A en croire Robert Piper il était question pour lui de venir témoigner sa gratitude pour le partenariat étroit et pour la solidarité du peuple burkinabé exprimée à l’égard de près de 33000 de réfugiés maliens vivant sur le sol burkinabè. A côté des congratulations, la situation nutritionnelle et sanitaire des réfugiés maliens a été au menu des échanges. Une situation qui n’a pas laissé indifférente les Nations Unies qui ont promis une enveloppe financière de 90 millions de dollars pour obvier le problème alimentaire, selon Robert Piper. À en croire le diplomate, le nombre élevé des réfugiés et des enfants malnutris expose à des problèmes de santés alimentaires précaires et même à la maladie d’Ebola. Il a aussi souligné que derrière les chiffres, il y a d’autres problèmes structurels qui ne peuvent être résolu avec des outils. Et pour ces types de problèmes il est prévu des mécanismes particuliers de traitement. «Sur ce plan, au Burkina, Il y a des politiques en cours, des programmes d’urgence qui s’attaquent à ces questions plus structurelles sur l’accès aux services sociaux de bases, aux intrants agricoles, des infrastructures pour les marchés, la gestion du changement climatique », a donné Robert Piper comme exemple. Selon le diplomate, le huis clos a été aussi l’occasion de féliciter et d’encourager le gouvernement du Burkina Faso pour ses efforts en matière politique de soutien aux couches sociales dans les domaines tels que l’agriculture, l’eau entre autres. Robert Pipert n’est pas seulement venu faire seulement des éloges mais apporter aussi et surtout la promesse de soutien de l’Institution dont il a la charge, afin d’accompagner le Burkina dans sa quête de développement durable. « Nous restons à la disposition des autorités afin de faire ensemble ce travail » a-t-il ajouté.

Par Ramatou OUEDRAOGO
(Stagiaire)
Commentaires