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Projet Initiative pauvreté- environnement, phase 2: les membres du comité de pilotage en conclave
Publié le mardi 16 septembre 2014  |  Sidwaya




Il s’est tenu à Manga, jeudi 12 septembre 2014, la première session du comité de pilotage du projet Initiative pauvreté-environnement, phase 2 du Burkina Faso (IPE 2/Burkina). L’adoption du Plan de travail annuel (PTA) et du budget du projet ont, entre autres, constitué les temps forts des travaux.

L’objectif du projet Initiative pauvreté-environnement, phase 2 du Burkina Faso (IPE-2 Burkina),selon ses initiateurs, est de contribuer à l’opérationnalisation des politiques, plans et programmes qui intègrent les objectifs pauvreté et environnement, genre et changement climatique. Le but étant d’impacter l’amélioration des conditions de vie des populations pauvres et qui exploitent les ressources naturelles. Afin de mieux peaufiner la mise en œuvre de sa deuxième phase, les membres de son comité de pilotage se sont retrouvés jeudi 12 septembre, à Manga, sous les auspices du Secrétariat permanent du Conseil national de l’environnement du développement durable (SP/CONEDD), structure chargée de son exécution. Ainsi, la présentation du projet IPE 2/Burkina, l’examen du Plan de travail annuel (PTA), du budget et leur adoption ont été la quintessence des travaux. « Il va s’agir pour le comité du pilotage de savoir ce qu’est la phase 2 de l’IPE et ensuite, d'examiner le Plan de travail annuel, ainsi le budget 2014 que nous allons adopter », a expliqué son coordonnateur national, Rasmané Ouédraogo et, par ailleurs, directeur de la Division des politiques environnementales au SP/CONEDD. L’IPE 2, a-t-il poursuivi, s’étend sur quatre ans (2014-2017). Il s’inscrit dans la continuité et la consolidation des acquis de la première phase. Celle-ci, note-t-on, a réussi à intégrer les problématiques pauvreté-environnement dans la SCADD et les politiques sectorielles. Selon les premiers responsables de l’IPE 2/Burkina, son intervention se concentrera sur deux grandes zones de production à fortes potentialités économiques où le niveau de pauvreté reste encore très élevé, nonobstant les opportunités économiques se rapportant aux ressources naturelles. Il s’agit, notamment, de la zone économique de Bagré, au Centre-Est, pour le volet agricole, et la zone d’Essakane pour l’aspect minier et élevage, dans la région du Sahel. «L’IPE 2/Burkina va s’atteler à identifier les blocages existant entre le niveau central et local par rapport à l’opérationnalisation des questions pauvreté-environnement », a soutenu Ramané Ouédraogo. Aussi, ajoute-t-il, il sera surtout question d’examiner les problèmes institutionnels, les cadres réglementaire, financier et programmatique afin de proposer des solutions pour une meilleure prise de décisions. Toute chose qui, estime-t-on, va mener à des réformes dans la gouvernance du secteur environnemental et de la lutte contre la pauvreté. Du Plan de travail annuel 2014, l’on retient six principales activités pour l’atteinte des objectifs fixés. La facilitation du dialogue et le plaidoyer politique en faveur des objectifs pauvreté-environnement et genre, l’appui au processus d’intégration de l’environnement, l’intégration de ces objectifs dans les politiques nationales, sectorielles et décentralisées, ainsi que la documentation des leçons apprises et les meilleures pratiques de l’IPE 2/Burkina sont, par exemple, des activités inscrites dans le plan de travail. « Dans le cadre de la mise en œuvre des activités, le projet va travailler en partenariat avec l’Assemblée nationale et les ambassadeurs pauvreté-environnement pour ainsi, renforcer le plaidoyer autour des axes majeurs », a précisé M. Ouédraogo. Le projet Initiative pauvreté-environnement au Burkina Faso, phase 2, ayant comme tutelle administrative, le département en charge de l’environnement, a été institué, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Soumaïla BONKOUNGOU
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