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Paix, réconciliation et progrès au Burkina: le secteur informel du Kadiogo s’engage aux côtés de Burkina nouveau
Publié le lundi 15 septembre 2014  |  FasoZine
Colonel
© Autre presse par DR
Colonel Yacouba Ouédraogo, président de l’association “Le Burkina nouveau”




La Maison du peuple de Ouagadougou, qui a fait salle comble le samedi 13 septembre 2014, était aux couleurs orange et blanc. Ce sont celles de l’association Le Burkina nouveau pour la paix, la réconciliation et le progrès qui, à l’occasion, a procédé à la mise en place des coordinations du Kadiogo des commerçants, taximens, artisans et menuisiers, métallurgistes, artistes musiciens.

Prières et bénédictions de religieux et chefs coutumiers représentés par l’Abbé François Nikiéma, l’Imam Adama Zoungrana, le Pasteur Henri Yé représentants respectivement les parrains, le Cardinal Philippe Ouédraogo, le grand Imam de Ouagadougou El Hadj Aboubacar Sana, le Pasteur Samuel Yaméogo, président de la Fédération des églises et missions évangéliques et le Wend Naaba Liguidi, représentant le Mogho Naaba.

Tous ont unanimement salué cette belle initiative du colonel Yacouba Ouédraogo, ministre des Sports et des Loisirs, d’avoir créé cette association Le Burkina nouveau pour la paix, la réconciliation et le progrès. « La paix est un don de Dieu», souligne l’Abbé François Nikiéma, ajoutant que c’est aussi le fruit de l’homme. Un message qui est bien passé dans une salle archicomble de la Maison du peuple, au vu de la réaction de très nombreuses femmes, des jeunes, des personnes âgées aux couleurs orange et blanc de l’association.

C’est dans cette ferveur que les coordinations des sections du Kadiogo de l’Association Le Burkina nouveau des commerçants, taximens, artisans et menuisiers, métallurgistes, artistes musiciens ont été installées par le président national de ladite association, le colonel Yacouba Ouédraogo.

Ils ont tous déclaré être venus pour cultiver et promouvoir la culture de la paix au Burkina et ont décidé de s’engager avec Le Burkina nouveau pour y parvenir. Une motivation qui s’explique aussi et surtout par le fait que ce soit une personnalité formée pour le maniement des armes, « le colonel Yac », comme on le surnomme, qui fasse la promotion de la culture de la paix. En effet, le colonel Yacouba Ouédraogo a évoqué le contexte dans lequel l’association a vu le jour. C’était aux lendemains des mutineries de 2011 au cours desquelles, les populations burkinabè ont été affectées.

En une semaine seulement, le Burkina était paralysé, plongé dans une situation presque chaotique. Et si la situation avait duré un mois, voire plus ?, s’est interrogé le colonel Yacouba Ouédraogo. Tout en pensant aux différentes crises en Côte d’Ivoire, en Centrafrique et ailleurs, il s’est résolu à prendre les devants pour faire la promotion de la culture de la paix au Burkina. C’est dans ce sens que Le Burkina nouveau est né. Le président national de l’association a ainsi invité les membres des différentes structures mises en place et l’ensemble des Burkinabè à s’engager dans la voie de la paix, seul gage pour un développement harmonieux du pays.

Il s’est réjoui qu’au Burkina Faso, le dialogue interreligieux est bien perceptible à travers musulmans, catholiques et protestants qui vivent en parfaite harmonie tout en partageant les mêmes idéaux, ce qui est tout le contraire dans bien d’autres pays. Et pour la circonstance, le « colonel Yac » a rappelé et insisté sur le fait que Le Burkina nouveau est apolitique. La vraie politique pour l’association, affirme-t-il, c’est la paix. A cette occasion, des attestations de reconnaissance de Burkina nouveau ont été remises aux représentants des confessions religieuses et du Mogho Naaba.

Le président national, le colonel Yacouba Ouédraogo, a saisi l’opportunité pour annoncer qu’une délégation de l’association se rendra dans quelques jours dans les pays du Benelux, à savoir la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg pour l’installation de sections, avant de procéder à la mise en place de celles de Bobo-Dioulasso, Banfora et Kaya.

Jean de la Croix Ouattara
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