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Meeting du CDP à Manga: « Au niveau de l’Assemblée nationale, nous sommes prêts pour le référendum », député Kapouné Karfo
Publié le lundi 15 septembre 2014  |  Le Quotidien
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© Autre presse par Alex Zoundi
Politique : le CDP appelle au référendum à Manga
Samedi 13 septembre 2014. Manga (région du Centre-Sud). Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) a organisé un meeting appelant à la convocation du référendum sur l`article 37 de la Constitution. Photo : Karfo Kapounè, député CDP de la province du Nahouri




Un meeting a été organisé, le samedi 13 septembre 2014, à Manga, chef-lieu de la région du Centre-sud, par la coordination provinciale du Zoundwéogo du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) pour dire oui au référendum et à la modification de l’article 37 de la Constitution. Cette rencontre était placée sous la présidence des ministres Jérôme Bougouma et Mahama Zoungrana, et le parrainage de Yacouba Kinda, P-DG de l’entreprise Soleil Levant.

Après 3 meetings organisés à Ouagadougou, Yacouba Kinda, P-DG de l’entreprise Soleil Levant, a remis cela, le samedi 13 septembre 2014, à Manga, chef-lieu de la région du Centre-sud. Pour l’occasion, une foule de femmes, de jeunes, de personnes âgées est sortie pour donner quitus pour la modification de l’article 37 de la loi fondamentale. A gorge déployée, les populations de Manga ont dit «oui au référendum pour une continuité émergente ». Tour à tour, les représentants des femmes et des jeunes ont joint leurs voix à celle du secrétaire général de la section CDP du Zoundwéogo, pour marquer leur disposition à accompagner la tenue du référendum et la mise en place du Sénat.
Sur la même lancée, le député Kapouné Karfo a confié : « Au niveau de l’Assemblée nationale, nous sommes prêts pour le référendum ». S’adressant ensuite aux femmes dont la mobilisation était de loin la plus importante, il a laissé entendre que « les femmes sont les personnes sur qui le CDP peut compter sans s’inquiéter », avant de clamer : « Manga est prêt pour le référendum ».

Le référendum, une évidence

Le parrain du meeting, Yacouba Kinda, a lancé d’entrée que le peuple burkinabè est toujours satisfait de Blaise Compaoré : « Nous tenons toujours que Blaise Compaoré soit notre président parce que c’est le président du travail, du dialogue et de la paix ». En réponse au refus de l’opposition d’aller au référendum, le P-DG de l’entreprise Soleil Levant a argué que les référendums n’ont pas commencé au Burkina Faso : « Même la France a limité les mandats en 2008 ;
les Etats Unis se sont construits avec un référendum. Plusieurs pays dans le monde se sont construits avec le référendum ». Pour lui, il n’est pas question de changer Blaise Compaoré, au regard de tout ce qu’il a accompli : « Pour nous, le référendum sera fait, l’article 37 sera modifié et Blaise sera notre candidat. Car, de toutes les façons, il faut laisser le peuple décider. Nous n’avons d’autres forces si ce n’est le peuple. La force du CDP et du président Blaise Compaoré, c’est le peuple ».
Pour sa part, le co-président du meeting, Mahama Zoungrana, que le dialogue entamé par son parti est un dialogue pour respecter les principes de la démocratie, lesquels sont fondés sur la consultation populaire. « Dans un tel contexte, il faudrait qu’on puisse entendre raison, essayer de se parler pour faire en sorte que toute la discussion finisse par le respect des principes démocratiques. Aujourd’hui, nous n’avons pas d’autre choix que de consulter le peuple qui détient le pouvoir populaire », a-t-il renchéri, avant de poursuivre : « Même si les deux camps ont des positions qu’on peut qualifier de tranchées, je pense que l’espace de dialogue est toujours possible ».
Un dialogue qui, selon le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, devrait forcément aboutir à la consultation du peuple, c’est-à-dire au référendum, fondement de la démocratie. Malgré le pessimisme qui entoure le consensus autour du dialogue tant prôné, Mahama Zoungrana se veut optimiste : « Si tout le monde est animé de bonne foi, il n’y a pas de raison qu’on n’arrive pas à s’entendre ». Une entente qui implique, pour ce dernier, l’acceptation du référendum par l’opposition : « Nous avons donc vraiment espoir que ce dialogue va accoucher d’une position consensuelle qui permette au peuple d’être consulté »1
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