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Burkina: un sondage d’opinions favorable aux principaux leaders de l’opposition
Publié le dimanche 14 septembre 2014  |  AIB
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© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Politique : l`UPC tient son premier congrès ordinaire
Samedi 21 juin 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. L`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) tient son premier congrès ordinaire sous le thème "Faire de l`UPC, le moteur de l`alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations du peuple burkinabè". Photo : Zéphirin Diabré, président de l`UPC




Ouagadougou - Un sondage d’opinions, réalisé à Ouagadougou entre août et septembre s’est révélé favorable à l’opposition politique, donnant Zéphirin Diabré, Rock Marc Christian Kaboré et Laurent Bado comme les trois premiers hommes politiques «capables» de gérer le Burkina Faso dans les années à venir.

Selon ce sondage du statisticien-économiste, Honko Roger Judicaël Bemahoun, le chef de file de l’opposition et président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, recueille le plus de vote avec 64,2% des 158 enquêtés, dont l’âge est compris entre 20 et 69 ans.

Rock Marc Christian Kaboré, Président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et ex dirigeant du parti présidentiel, arrive en deuxième position avec 61,7% des avis.

Laurent Bado, fondateur du Parti pour la renaissance nationale (Paren) et précurseur du terciérisme arrive en troisième position avec 51,9% d’avis favorable.

Selon le chercheur, le sondage qui s’est intéressé à la côte d’avenir de 30 personnalités politiques et militaires burkinabè du Burkina, visait à construire un baromètre de confiance politique.

M. Bemahouna indiqué que ces enquêtes qui se sont déroulées entre le 25 août et le 03 septembre 2014 dans la capitale burkinabè sur un échantillon de 158 enquêtés, dont l’âge est compris entre 20 et 69 ans avaient pour objectif, de construire un baromètre de confiance politique.

A cet effet les enquêtés ont répondu à la question suivante: «Souhaitez-vous voir les personnalités suivantes jouer un rôle important au Burkina dans les mois et années à venir».

Les acteurs politiques au Burkina Faso sont profondément divisés au sujet d’un éventuel référendum visant à modifier l’article 37 de la constitution et qui permettrait au président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987, de se représenter en 2015.

A en croire aux résultats du sondage, le débat sur le référendum intéresse trois personnes sur quatre, soit (74,7%) des enquêtés. 23,5% des enquêtés sont très intéressés par le sujet, 51,2% sont intéressés, 17,6% sont plus ou moins intéressés, 7,2% ne sont pas intéressés et 0,6% ne sont pas du tout intéressés.

L’opposition politique, renforcée dans ses positions par des ex-camarades du président Blaise Compaoré, est farouchement contre ce projet et entend barrer la voie au parti présidentiel et à ses alliés par tous les moyens. Une bataille de mobilisation et de charme est depuis lors engagée, les deux camps se défiant dans les stades et à travers des marches-meeting.

Dans le sondage, il ressort que 29,7% estiment que la balance pèsera du côté des pro-référendums alors que 51% affirment que ce sont les anti-référendums qui sortiront vainqueurs.

Pour l’heure, aucune date n’a été fixée pour convoquer les citoyens à se prononcer sur cette réforme institutionnelle. Mais M. Compaoré qui a toujours «le crédit d’une personne sur deux» selon le sondage, ne manque pas d’occasions pour réaffirmer son avis favorable à cette modification.

NDT/AB/
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