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Burkina Faso : prestation de serment des nouveaux membres du Conseil supérieur de la communication
Publié le samedi 13 septembre 2014  |  Agence Ecofin




La phrase « Je jure solennellement de bien et fidèlement remplir mes fonctions de membres du Csc en toute indépendance et impartialité, de façon digne et légale et de garder les secrets des délibérations. », a été reprise par chacun des 9 nouveaux membres du Conseil supérieur de la communication (Csc), institution en charge de la régulation des médias au Burkina Faso. Les 9 ont prêté serment ce 11 septembre 2014 devant le Conseil constitutionnel.

Le président du Conseil constitutionnel, Dé Albert Milogo, a rappelé leurs principales missions aux nouveaux conseillers conduits par la présidente du Csc, Nathalie Somé. Il s’agit de veiller à l’application de la législation et à la réglementation relative à la communication au Burkina Faso, de veiller également au respect de la déontologie professionnelle par les entreprises médiatiques privées comme publiques. « Les tâches qui vous attendent sont immenses, complexes et variées », a prévenu Dé Albert Milogo.

Nathalie Somé a été élue pour un mandat de 5 ans à la tête du Csc. Elle remplace Béatrice Noëllie Damiba. La nouvelle équipe dirigeante entre en fonction au lendemain de la traditionnelle remise solennelle du rapport annuel des activités de l’organe au président de la République. C’était ce 6 septembre 2014. Ce rapport 2013, le 17ème rendu public, fait des recommandations pour l’achèvement de plusieurs chantiers ouverts : la télévision numérique terrestre, la législation sur la presse, l’audiovisuel, la publicité, la préparation des échéances électorales à venir ou encore la poursuite du combat sur la codification des périodes de précampagne.

Parmi les écarts constatés dans les médias, il y a les atteintes au principe de tolérance religieuse et à la dignité de la femme, la diffusion de spots publicitaires sur la pharmacopée traditionnelle, la diffusion de messages contraires à la morale et portant atteinte au principe de protection du public jeune, la violation du droit à l’image et la publication d’images choquantes, la diffamation et l’injure. Toutefois, il y a une baisse des fautes graves. La preuve, il y a eu moins d’auditions en 2013, s’est satisfait l’équipe sortante du Csc.
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