Millennium challenge corporation : les acteurs satisfaits des investissements #aOuaga

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Millennium challenge corporation : les acteurs satisfaits des investissements

Publié le vendredi 12 septembre 2014 | Sidwaya

© Sidwaya par dr
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En fin d’exécution, le Compact Millennium challenge corporation (MCC) et Millennium challenge account-Burkina Faso (MCA-BF) a présenté ses résultats, le 10 septembre 2014 à Ouagadougou.

Après cinq ans d’investissement de plus de 240 milliards de FCFA dans plusieurs secteurs socioéconomiques au Burkina Faso, le Compact Millennium challenge corporation et Millennium challenge account (MCC-MCA/BF) est à terme. A l’occasion, la représentante-résidente du MCC et le coordonnateur du MCA/BF ont fait le bilan des travaux au cours d’une soirée dont le thème a porté sur : «Acquis/résultats du Compact du Burkina», le 10 septembre 2014, à Ouagadougou. En effet, autour d’un cocktail placé sous le patronage du Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, le Burkina Faso et les Etats-Unis ont célébré une collaboration ‘’réussie’’. Prenant la parole, le coordonnateur du MCA-BF, Bissiri Joseph Sirima, a remercié les invités avant de présenter les activités de son institution et les acquis engrangés. Il a souligné que la mise en œuvre du Compact du Burkina s’est faite autour de 4 projets majeurs que sont le Projet sécurisation foncière (PSF), le Projet développement de l’agriculture (PDA), le Projet désenclavement (PD), et le Projet de scolarisation des jeunes filles «BRIGHT 2». «Nous sommes fiers aujourd’hui de pouvoir présenter les résultats sommaires de notre Compact dont l’exécution a commencé précisément le 31 juillet 2009», a-t-il affirmé. Du bilan, l’on a pu noter qu’un montant de 59,9 millions de dollars a été injecté dans le PSF. Les projets PDA et PD ont réuni respectivement 141,9 millions et 191,1 millions de dollars. Quant au projet BRIGHT 2, destiné à renforcer l’équité sociale et le rôle de la femme comme vecteur du bien-être social, il a été financé à hauteur de 28,9 millions de dollars. Selon le coordonnateur, l’état de mise en œuvre du Compact du MCA-BF, à la date du 31 juillet 2014, est globalement satisfaisant. «Au plan physique, je peux dire que nous avons fait plus de 100%, parce qu’il y a des réalisations pour lesquelles nous avons dépassé les objectifs, notamment en ce qui concerne les aménagements hydroagricoles pour lesquels il était prévu 2033 hectares et nous avons pu réaliser 2240 hectares», a-t-il précisé. Par ailleurs, Bissiri Joseph

Satisfecit du gouvernement

Sirima a affirmé que durant ces cinq années, 12 plans de passation de marchés ont été effectués, soit 595 marchés signés. Il a ajouté que 447 millions de dollars ont été décaissés, soit un taux de 92,95% contre 473 millions de dollars d’engagement, soit 98,44%.
Selon le vice-président du MCC, Jonathan Bloom, grâce aux investissements du MCC, les Burkinabè ont désormais accès à de meilleurs revenus. «Les Burkinabè sont un peuple travailleur et j’ai foi que s’ils ont les outils nécessaires, ils pourront s’offrir de meilleures conditions de vie pour eux-mêmes et pour leurs familles», a-t-il confié, avant de reconnaître qu’il reste encore du travail pour pérenniser ces résultats.
Le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, a remercié les généreux donateurs pour tous ces investissements qui vont, sans doute, relever le niveau de vie des Burkinabè. Il a également traduit sa satisfaction à tous les acteurs du Compact du Burkina Faso qui n’ont ménagé aucun effort pour l’atteinte de ces résultats salués par tous. «Les acquis actuels du Compact interpellent le gouvernement burkinabè à développer de nouveaux partenariats pour renforcer les acquis », a souligné M. Tiao. La cérémonie a pris fin par une remise d’attestations de reconnaissance à tous les acteurs du Compact.
En rappel, c’est le 14 juillet 2008 que les gouvernements américain et burkinabè ont signé la convention du Compact. Ce partenariat visait à financer un programme conçu pour permettre de réduire la pauvreté à travers les interventions dans les domaines de l’agriculture, de l’éducation, du transport et des infrastructures sociales. L’objectif était d’accélérer la croissance économique dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.

Céline ZONGO
Fabé Mamadou OUATTARA