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Sidwaya N° 7310 du 5/12/2012

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Vie assemblée générale statutaire du MBDHP : une conférence de presse pour disséquer les grandes conclusions
Publié le jeudi 6 decembre 2012   |  Sidwaya


Chrysogone
© Autre presse par DR
Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP


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Le comité exécutif national du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBDHP) a organisé une conférence de presse, le vendredi 30 novembre 2012 à Ouagadougou. Il s’est agi de faire le point des cinq recommandations prises lors de l’Assemblée générale statutaire (AGS), tenue une semaine plus tôt à Ouagadougou.

Dans leur déclaration liminaire, les membres du Conseil exécutif national (CEN) du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBDHP) ont passé en revue l’action du mouvement depuis le Ve congrès. Ils ont également fait un tour d’horizon de la situation nationale et internationale marquée selon eux, par la crise du système capitaliste qui s’approfondit et se caractérise par la faillite des Etats européens (Grèce, Portugal, Espagne) ainsi que des menaces sérieuses de récession économique sur la France, l’Allemagne, l’Italie, etc. Les conférenciers ont conclu que cette crise multidimensionnelle généralisée, n’épargne pas la sous-région ouest-africaine.

Les intervenants ont toutefois affirmé que la VIe Assemblée générale statutaire (AGS) du MBDHP s’est tenue dans un contexte de crise sociopolitique aggravéé par un renchérissement continu et exponentiel du coût de la vie. Ils ont aussi dénoncé ce qu’ils ont appelé une "mainmise de diverses multinationales étrangères sur les ressources minières du sous-sol burkinabè", etc. Les membres du CEN du MBDHP n’ont pas occulté les législatives et municipales couplées. Ils ont estimé que la campagne a été marquée, en amont, par des contestations tous azimuts des bases de certains partis politiques en lice (le parti majoritaire notamment) à propos de la désignation des candidats sur les listes. En aval, le MBDHP pense que les populations ont manifesté un désintérêt pour la politique.

Après cette analyse du contexte général, le conseil a fait le point de la dernière AGS. Il est ressorti qu’aux termes des travaux, l’AGS a adopté cinq actes sur la vie interne du MBDHP et sur la situation nationale et sous-régionale dont trois appels, une motion et une résolution. Ces appels sont relatifs à la levée des sanctions infligées aux étudiants de l’Université de Koudougou (UK), à la mobilisation contre le pillage des ressources naturelles à travers l’exploitation minière, la reconnaissance des candidatures indépendantes aux élections municipales et législatives. Ils ont adopté une motion sur la situation dans la sous-région en général et au Mali en particulier et pris une résolution sur la mise en œuvre effective de l’ensemble des actes devant servir de feuille de route du MBDHP jusqu’au prochain congrès prévu en 2013.

La nature des sanctions infligées aux étudiants de l’UK, la relecture du code minier, la reconnaissance des candidatures indépendantes, ont été une préoccupation soulevée par les journalistes. En réponse à la première question, le secrétaire général du MBDHP, Aly Sanou, a déclaré que l’interdiction d’un étudiant de s’inscrire dans une université publique ou privée en pareille circonstance est synonyme d’un bafouement du droit à l’éducation. Quant à la question consacrée à la relecture du code minier, le conférencier, Aly Sanou, a estimé qu’elle répond à un souci de mettre fin au pillage des ressources minières, car seulement 10% au maximum de bénéfice est accordé au pays. Il a, dans ce sens, invité les autorités à être regardantes sur l’exploitation des ressources minières.

Pour ce qui est de la question relative à la reconnaissance des candidatures indépendantes, le secrétaire aux relations extérieures du MBDHP, Kassoum Kambou, a reconnu que la justice n’a pas toujours joué pleinement son rôle. La question de l’intervention militaire de la CEDEAO est aussi revenue sur la table des conférenciers qui se sont dit totalement opposés à l’opération.

Mamina COULIBALY
(Stagiaire)

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