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La dépénalisation des délits de presse bientôt une réalité au Burkina ?
Publié le mardi 9 septembre 2014  |  Laborpresse




Le gouvernement burkinabè semble avoir effectué sa rentrée le 04 septembre 2014 avec de bonnes intentions pour le secteur des médias. En effet, le ministre d’Etat en charge des relations avec les institutions et des réformes politiques, Bongnessan Arsène Yé avait fait savoir à la presse lors de cette rentrée gouvernementale, que des projets de lois sont en perspective sur le Conseil constitutionnel et la dépénalisation des délits de presse. Ce dernier point qui a longtemps constitué un plaidoyer des journalistes burkinabè, sera un grand pas dans le renforcement de la liberté de la presse au Burkina. Il reste à savoir si ce projet de loi sera prêt pour la session parlementaire du dernier trimestre 2014 ou programmé pour celle de mars 2015.Toujours est-il que la dépénalisation des délits de presse qui met les journalistes à l’abri des peines de prison dans l’exercice du métier, ne doit pas être une prime à la diffamation. Cela ne devrait pas donner lieu non plus à des pistes de contournement tactiques des fossoyeurs de la liberté de la presse, pour décapiter des journalistes comme des djihadistes le font ailleurs ou saccager des sièges de médias à l’instar des cas récents à Ouagadougou .Le droit de réponse peut être utilisé pour des répliques et rectificatifs à des informations litigieuses. Il convient de rappeler que la nouvelle équipe du Conseil Supérieur de la Communication(CSC) qui a été mise en place le 1er Septembre 2014, est le fruit des recommandations issues des assises nationales sur les réformes politiques tenues du 7 au 9 décembre 2011 à Ouagadougou.Il avait été fortement recommandé à ces assises, la constitutionnalisation du CSC et l’élection de son président par les membres de l’institution pour davantage d’autonomie. Cette réforme institutionnelle est donc entrée en vigueur avec la nouvelle équipe du CSC. Le cap est mis à présent sur le Conseil Constitutionnel dont le président devrait être élu par ses pairs, dans l’esprit de la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire, si le futur projet de loi en la matière est adopté par l’Assemblée nationale.

Agence de Presse Labor
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