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Présidentielle 2015 : après les manifestations, la classe politique multiplie les consultations avec le corps social
Publié le mardi 9 septembre 2014  |  AIB




Ouagadougou - Après l’épreuve des grands rassemblements, opposition et majorité burkinabè profondément divisées autour d’une éventuelle candidature du président Blaise Compaoré en 2015, ont entrepris de larges consultations au niveau national pour défendre chacune sa position.

Le 23 août 2014, alors que l’opposition protestait dans le sud de la capital contre un éventuel référendum,des militantes du parti au pouvoir rassemblées à la Maison du peuple, ont demandé au président Compaoré de fixer la date de cette consultation qui permettrait, selon elles, au peuple de fixer la classe politique sur le sort de l’article 37, limitant à deux le nombre de mandats au pouvoir.

Passés l’appel au dialogue lancé en mi-juillet par les partisans du chef de l’Etat et ces énièmes rassemblements organisés depuis mai 2013, chaque camp s’est jeté à l’assaut des autorités religieuses et coutumières pour leur expliquer le bien fondé de sa prise de position.

Les partisans de M. Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987, plaident pour que le chef de l’Etat modifie la Constitution pour se représenter en 2015, au regard selon eux, de son bilan éloquent dans plusieurs domaines d’activités et de son leadership dans la sous région.

Mais l’opposition politique renforcée dans ses rangs par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, l’aile dissidente du camp présidentiel), accuse le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir) de vouloir accorder à M. Compaoré, un « pouvoir à vie» par l’entremise de cette modification.

Dans ce contexte de positions tranchées, «la visite de courtoisie»le 5 septembre 2014 du CDP à l’Union pour le changement (UPC, la principale force d’opposition), précédée la veille de celle du MPP au même parti, a fait réagir, lundi, les éditorialistes.

«Les nouvelles initiatives apparaissent aujourd’hui comme une trêve, après les remplissages de stades ‘’recto verso avec intercalaire’’, les marches-meetings et autres réunions de partis», écrit le quotidien privé l’Observateur Paalga.

Pour le quotidien étatique Sidwaya, «cet acte montre qu’il ne devrait pas avoir d’animosité en politique. Même si les idéologies divergent, nous devons rester des frères pour bâtir notre cher pays».

«On ne peut donc que se réjouir d’une telle débauche de civilités. Si elles peuvent contribuer à baisser le mercure sociopolitique, c’est tant mieux», ajoute l’Observateur Paalga.

NDT-TAA/
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