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Rentrée gouvernementale: les ministres au front
Publié le vendredi 5 septembre 2014  |  Sidwaya
Burkina
© Présidence par DR
Burkina : le gouvernement effectue sa rentrée avec d’énormes priorités
Jeudi 4 septembre 2014. Ouagadougou. Le Président du Faso, Blaise Compaoré, et le gouvernement ont effectué officiellement leur rentrée par un conseil des ministres




Le gouvernement a repris du service, hier jeudi 4 septembre, à travers la tenue du premier conseil des ministres post-vacances 2014 au palais de Kosyam. Nombreux sont les chantiers, qui attendent l’exécutif burkinabè.

Il est 8 h 15 minutes, le jeudi 4 septembre 2014 au palais de Kosyam. Un temps relativement frais enveloppe les lieux. Sur l’allée principale du somptueux édifice, se dressent, d’un côté et de l’autre, les cavaliers de la garde rouge, en signe d’honneur. Les jets d’eau, annonciateurs du traditionnel conseil des ministres, sont actionnés. L’instance gouvernementale doit se réunir incessamment, sous la présidence du chef de l’Etat, Blaise Compaoré, pour affronter la rentrée, après deux semaines de repos, plus ou moins mouvementée. Les ministres, dit-on, sont toujours sous la brèche, puisque les dossiers ne manquent jamais. Les minutes s’égrènent, et commence alors le ballet incessant de véhicules ministériels noires. Les ministres, la plupart en tenues classe, tailleur pour les femmes et costumes-cravate pour les hommes, viennent, les uns après les autres. Les visages sont souriants. La sérénité et l’enthousiasme sont au rendez-vous. Mais à peine, foulent-ils le tapis rouge pour rejoindre la salle du conseil des ministres, que les journalistes, mobilisés comme de coutume, se ruent sur eux. Comment les membres de l’exécutif ont-ils passé leurs vacances? Quels sont les dossiers prioritaires pour la rentrée ? Voilà les deux questions, qui suscitent particulièrement de l’intérêt pour les journalistes. Au sujet des vacances, chaque ministre, le chef du gouvernement en tête, y est allé de sa réponse. «Je n’ai pas eu réellement des vacances, mais j’ai changé un peu d’air. Je suis allé participer au festival du film francophone d’Angoulême (France), ensuite à Singapour où j’ai pris part au Forum Afrique-Singapour. De retour de Singapour, j’ai pris trois jours à Paris et tout s’est bien passé», a lancé le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. Pour sa part, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, dit s’être consacré à l’organisation de la randonnée touristique des Cascades, sa région d’origine, avec environ 7 000 jeunes. La ministre des droits humains et de la promotion civique, Julie Prudence Nigna/Somda, a soutenu : «On a pris un peu de repos. J’ai pris part à la fête de l’Assomption dans mon village à Dissin, pour ensuite, faire un tour à la frontière du Ghana».

A chacun, ses dossiers

De son côté, le ministre de l’habitat et de l’urbanisme, a confié : «J’ai essayé de prendre quelques jours de repos et immédiatement après, j’ai repris avec quelques visites de chantiers. Je suis reparti ensuite à Singapour, comme vous l’avez suivi». Son collègue de l’action sociale et de la solidarité nationale, Dr Alain Zoubga, lui, dit ne s’être pas éloigné de son bureau, à cause de l’hivernage. «Je n’ai pas eu de vacances. Il fallait être sur le terrain à cause des pluies et de quelques conflits intercommunautaires. Nous avons pu contenir les quelques inondations, qui ne sont pas graves», a-t-il mentionné. «Les vacances se sont bien passées. J’ai pris un peu de repos, mais sans voyager», a lancé le ministre de la justice, garde des sceaux, Dramane Yaméogo. Pour ce qui le concerne, le ministre en charge des réformes politiques a affirmé : «L’année passée, je n’ai pas eu de vacances à cause des instances du CCRP (Ndlr : conseil consultatif sur les réformes politiques). Cette année, j’ai fait quelques jours en France». A des exceptions près, les vacances ont été studieuses pour un bon nombre de ministres, par le fait des instances. Et la dynamique n’est pas prête de s’arrêter. La poursuite des chantiers tiennent à cœur les membres de l’exécutif. «Nous sommes toujours sur la brèche. Nous avons des infrastructures, que nous devrons faire avancer, et bien sûr, nous devons poursuivre l’exécution du budget, parce que les attentes des populations sont très fortes. En dehors de cela, c’est le travail quotidien qui va reprendre», a insisté le chef du gouvernement. Bien évidemment, les journalistes ont relancé Luc Adolphe Tiao sur l’épidémie d’Ebola, qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest, même si aucun cas n’a été enregistré pour l’heure au Burkina Faso. «Nous avons réagi très rapidement à cette épidémie d’Ebola, en prenant toutes les mesures, et à ce jour nous ne n’avons pas un cas signalé dans notre pays et j’espère que cela va continuer», a répliqué le Premier ministre. Priorité pour priorité, chacun affiche ses ambitions. Le ministre de la communication veut poursuivre les efforts du passage à la Télévision numérique terrestre (TNT). «Tous les acteurs sont mobilisés pour faire de cette échéance une réalité», a-t-il fait savoir. Le concernant, le ministre de l’énergie et des mines, Salif Kaboré, veut œuvrer, entre autres, à ce que la centrale électrique de Bobo II soit fonctionnelle d’ici à la fin 2014, et peaufiner des projets de loi, dont celui relatif à la commercialisation de l’or. Le chef du département en charge de l’Administration territoriale, Jérôme Bougouma, dit vouloir s’atteler à l’organisation du hadj 2014, de la fête nationale et à la relecture du code électoral pour faciliter le vote des Burkinabè de l’étranger. On le voit, les tiroirs fourmillent de dossiers à gérer, pour le bonheur des populations.

Kader Patrick KARANTAO
stkaderonline@yahoo.fr
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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