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Litiges autour des lotissements à Koudougou : « rétablir urgemment les propriétaires terriens dans leurs droits »
Publié le mercredi 3 septembre 2014  |  L`Observateur Paalga
Litiges
© Autre presse par DR
Litiges autour des lotissements à Koudougou : « rétablir urgemment les propriétaires terriens dans leurs droits »




Dans la dynamique de trouver des solutions aux problèmes de litiges et de fraudes liés aux lotissements dans la ville de Koudougou, le conseil municipal, avec en tête le maire Jérôme Zoma, a eu une matinée d’échanges avec les propriétaires terriens. Au cours de cette rencontre, le maire a réaffirmé la volonté du conseil municipal de satisfaire dans l’urgence les propriétaires terriens lésés. C’était le jeudi 28 août dans la salle de réunion de la commune.

L’un des grands dossiers auxquels le présent conseil municipal s’est attaqué est la résolution des problèmes de parcelles que la commune traîne depuis 1998. A la suite de la mise en place d’une commission ad hoc qui a produit et remis un rapport au conseil, ce dernier a décidé de transférer le dossier à la justice tout en poursuivant la concertation avec les différentes composantes. C’est dans cette optique que se justifie la rencontre avec les propriétaires terriens. Dans son mot introductif, le maire a insisté sur le fait que des efforts doivent être faits pour rétablir les propriétaires des champs dans leurs droits.

«Ils ont perdu leurs terres dans ces opérations, ils ont été pour certains spoliés et ce n’est pas normal. Nous devons travailler à corriger cela et je promets que d’ici quelques mois, ce problème sera évacué», a indiqué Jérôme Zoma. Les litiges concernant les propriétaires terriens ont été divisés en six catégories, à savoir : ceux qui ont bénéficié de parcelles mais qui estiment que ce n’est pas suffisant ; ceux qui sont attributaires mais qui ne reconnaissent plus les lieux, ceux qui ont été attributaires mais qui ne disposent plus des documents de leurs parcelles ; ceux qui ont reçu des parcelles mais qui n’ont pas impliqué leur famille dans la redistribution ou qui les spéculent à leur seul profit ; ceux qui ont reçu des parcelles et qui ont mis d’autres noms en lieu et place de leurs noms ; et ceux qui n’ont pas de bornes sur leurs parcelles.

Les échanges ont été passionnants mais orientés vers la recherche de la meilleure solution possible. Certains ont fait des propositions pour appuyer l’action du conseil municipal telles que la mise en place d’une structure des anciens pour proposer des solutions au maire. D’autres ont évoqué le cas des réserves qui ont touché des champs, la situation des enfants qui n’étaient pas majeurs au moment des attributions et qui le sont maintenant, le cas de ceux qui avaient des champs mais qui étaient hors du pays, de ceux qui sont attributaires mais dont les noms ne figurent sur aucun registre, ceux enfin dont les terres sont occupées par des services publics et qui n’ont pas été désintéressés...

Plus de construction sans autorisation de construire

«Nous avons déjà des remèdes à chacun de ces cas. On a prévu des solutions à tous les litiges», rassure le maire de Koudougou. Cependant, Jérôme Zoma a prévenu les propriétaires terriens que la résolution de leurs problèmes dépend aussi d’eux et aussi des informations qu’ils fourniront à la commission et au conseil municipal. «Il faut que les gens soient sincères et acceptent de dire la vérité. Il y a 67 propriétaires terriens dans nos registres. Nous allons incessamment afficher leurs noms. Celui qui ne se retrouve pas dans les six cas énumérés peut prendre attache avec nos services. Les propriétaires terriens peuvent dormir tranquilles, leurs problèmes seront résolus. Après eux, nous nous attaquerons aux cas des autres personnes qui ont été flouées ou lésées dans ces opérations », promet l’édile de la cité du Cavalier rouge.

Il a prévenu que, pour endiguer le phénomène de la spéculation sur les parcelles, le conseil municipal prendra une délibération exigeant que toute personne qui veut construire, dispose désormais d’une autorisation. A cet effet, il a prévenu aussi que ceux qui veulent passer par le mensonge et la fraude pour avoir des parcelles répondront de leurs actes. « Nous ne faisons l’objet d’aucune pression tendant à nous faire reculer ou renoncer.

Au contraire, les plus hautes autorités nous ont félicités pour la démarche entreprise pour solutionner ces litiges et nous ont même encouragés à poursuivre. Donc, les fautifs qui pensaient pouvoir se tirer d’affaire doivent déchanter», conclut le maire Jérôme Zoma.



Cyrille Zoma
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