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Art et Culture

Promotion des industries culturelles et créatives : Les acteurs renforcent leurs capacités à Koudougou
Publié le mercredi 3 septembre 2014  |  Le Quotidien




Du 1er au 5 septembre 2014, le ministère de la Culture et du Tourisme (MCT), à travers la direction de la Promotion des industries culturelles et créatives (DPICC), organise à Koudougou, une série d’ateliers de formation à l’intention des acteurs culturels communément appelés Universités des industries culturelles et créatives (Universiticc). Premier du genre, la cérémonie d’ouverture de ces « Universiticc » a été présidée Baba Hama, ministre de la Culture et du Tourisme, le 2 septembre 2014, en présence des autorités communales, provinciales et régionales.
Le développement du secteur des industries culturelles et créatives reste confronté à la faiblesse qualitative et quantitative des ressources humaines. C’est le constat qu’a fait l’étude diagnostique de la stratégie nationale de développement dudit secteur. Pour pallier cette insuffisance, les acteurs ont entrepris une série de mesures qui visent à renforcer les capacités des acteurs du secteur de la culture à travers les Universités des industries culturelles et créatives (Universiticc). Premier du genre, ces « Universticc » dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par Baba Hama, ministre de la Culture et du Tourisme sont à l’intention des cadres de l’administration, des journalistes et des entrepreneurs culturels. Satisfait de la tenue de ces premières « Universiticc » dans sa commune, le représentant du maire de Koudougou, Pierre Zongo, a apprécié la place qu’accordent les autorités en charge de la culture et du tourisme à « la cité du cavalier rouge ». Il a par ailleurs témoigné que cette formation vient à point nommé conforter l’image de ville culturelle qu’est Koudougou.
Renforcer les capacités
« Le secteur des industries culturelles et créatives est en effet caractérisé par la prédominance d’opérateurs amateurs n’ayant pas de bagages managérial et technique solide, faute de formation pour assurer avec efficacité et efficience les différents métiers de la chaine de production et de diffusion culturelle », foi du ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama. La nécessité de disposer d’un capital humain capable de contribuer au développement des industries culturelles et créatives est donc de mise. D’où l’intérêt de la première édition des « Universiticc ». « La disponibilité d’un capital humain compétitif et suffisant dans les différents compartiments de la chaine de production culturelle est un enjeu de taille », a suggéré le ministre Hama. C’est fort de ce constat que le département de la Culture et du Tourisme, à travers la DPICC a décidé d’organiser annuellement les « universiticc ». Elles constituent donc un cadre de formation et de renforcement des capacités des acteurs culturels sur des modules ayant trait au développement industries culturelles et créatives. Trois publics sont ciblés pour cette première édition des « universiticc ».
Prégnance des médias
« Les médias qui sont de puissants vecteurs de développement de la culture, et plus spécifiquement des industries culturelles et créatives, participent à la promotion des activités et produits culturels au Burkina Faso », a souligné le ministre Baba Hama. A l’endroit de ses confrères journalistes, Baba Hama dit fonder l’espoir qu’ils sortiront de cette formation aguerris et prêts à accompagner le secteur culturel burkinabè. Aux cadres de l’administration et aux entrepreneurs culturels, il a demandé de s’impliquer dans les travaux pour le rayonnement du secteur dans notre pays.
Toua Ladji Traoré
Légende
1. Le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama a présidé la cérémonie d’ouverture de ces « universiticc »
2. Pierre Zongo a représenté le maire de la commune de Koudougou
3. Une vue des participants à l’ouverture des travaux
4. Le ministre Baba Hama et les participants ont posé pour la postérité

(Ph :DR)
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