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Le CFOP chez le cardinal Philippe Ouédraogo : « Que l’Eglise interpelle l’ensemble des acteurs sur la gravité de la situation nationale », Zéphirin Diabré
Publié le mercredi 3 septembre 2014  |  Le Quotidien
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© aOuaga.com par A.O
Politique : l`UPC tient son premier congrès ordinaire
Samedi 21 juin 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. L`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) tient son premier congrès ordinaire sous le thème "Faire de l`UPC, le moteur de l`alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations du peuple burkinabè". Photo : Zéphirin Diabré, président de l`UPC




Le Chef de file de l’opposition politique Burkinabè, avec à sa tête Zéphirin Diabré, s’est rendu dans la soirée du 2 septembre 2014 chez le cardinal du Burkina Philippe Ouédraogo. Il s’est agi pour cette délégation de l’opposition de s’entretenir avec l’église catholique sur les questions d’actualité politique nationale. Elle a réitéré son refus de révision de l’article 37 de la Constitution et de la mise en place du Sénat. L’équipe de l’opposition a été reçue par le cardinal Philippe Ouédraogo. Les échanges ont duré près d’une demi-heure.

Après la marche du 23 août 2014 contre la révision de l’article 37 et la mise en place du Sénat, l’opposition a procédé à une visite chez le Mogho Naaba à Ouagadougou au cours de la semaine dernière. Hier, 2 septembre 2014, le tour est venu pour l’opposition d’aller se concerter avec le responsable de l’église catholique, sur la situation nationale. Cette délégation de l’opposition composée, entre autres, de Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique, de Simon Compoaré du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Me Bénéwendé Sankara, président de l’Union pour la renaissance/ parti sankariste, de Jean Hubert Bazié de l’Espoir, a été reçue par le cardinal Philippe Ouédraogo, à l’archevêché de Ouagadougou. Suite à une demi- heure d’échange avec ses hôtes du jour, le cardinal Philippe Ouédraogo a raccompagné ses visiteurs. « Vous faîtes un bon travail pour la paix sociale au Burkina », a-t-il lancé laconiquement, avant de se retirer. Quant au chef de file de l’opposition, il a laissé entendre ceci au sortir de l’audience : « Notre rencontre de ce soir s’inscrit dans le cadre des concertations très régulières que l’opposition a, avec un certain nombre de forces sociales, dans notre pays. Certaines rencontres sont médiatisées comme celle de ce soir mais, d’autres ne le sont pas. Nous avons arrêté, comme mode de travail, de venir rencontrer ces forces sociales par intervalles régulières.

La question de la révision de l’article 37 de la Constitution est inopportune et même dangereuse

C’est ce qui nous a conduit chez le premier responsable de l’église de notre pays. L’église joue un rôle très important dans la vie de notre pays. L’opposition a pensé qu’il était bon qu’elle vienne parler du combat qu’elle mène et bénéficier des conseils avisés pour réussir son action. Nous avons exprimé notre position à plusieurs reprises et nous l’avons réaffirmé également au cours de l’audience. Nous pensons que la question de la révision de l’article 37 de la Constitution est une question inopportune et même dangereuse. Notre souhait est que les bonnes volontés se mettent ensemble pour que nos adversaires du camp d’en face changent d’avis. Nous attendons de l’Eglise qu’elle ait une compréhension des positions politiques de l’opposition. Nous attendons surtout que l’Eglise interpelle l’ensemble des acteurs de la vie politique sur la gravité de la situation et qu’elle leur donne des conseils avisés sur la voie qui doit être suivie pour éviter le chaos ». Me Bénéwendé Sankara, président de l’Union pour la renaissance/parti sankariste (UNIR/PS) a indiqué que ce n’est pas la première fois que le Chef de file de l’opposition politique entreprenne une telle démarche. « Notre position a été réaffirmée sur le Sénat et l’article 37 de la Constitution et nous ne pouvons que nous en féliciter », a-t-il dit 1

Par Soumoubienkô Roland KI
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