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Coopération Burkina Faso-Côte d’Ivoire : un bilan satisfaisant au niveau sécuritaire
Publié le mardi 2 septembre 2014  |  Sidwaya
Commissaire
© Autre presse par DR
Commissaire divisionnaire de police, Jean Bosco Kiénou, directeur général adjoint de la Police nationale du Burkina




La coopération sécuritaire entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire s’est considérablement renforcée depuis 2008, date de la signature du Traité d’amitié et de coopéra-
tion (TAC) entre les deux pays. C’est le constat dressé le mardi 8 juillet 2014 à la Direction générale de la Police nationale par le Directeur général adjoint (DGA) de la Police nationale, le
Commissaire divisionnaire de Police, Jean Bosco Kienou. De prime abord, il a souligné que nonobstant la crise de 2002, le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire, ont eu depuis
les indépendances, une très bonne coopération en matière de sécurité. Cela a été traduit, au départ, par l’institution d’une grande Commission mixte de coopération entre les deux États. La dernière en date, c’est-à-dire la troisième qui a eu lieu à Abidjan les 14, 15 et 16 juillet 2004, a permis de faire le point de la coopération en matière de sécurité entre les deux (02) pays. « C’est au cours de cette rencontre que les deux pays, après avoir reconnu ensemble les enjeux qui commandent la nécessité pour eux d’entretenir de bons rapports, ont réaffirmé leur volonté ferme d’œuvrer de concert pour l’atteinte de cet idéal », a précisé le DGA de la Police nationale. Les deux États ont, dans cet esprit, à travers les deux chefs d’État, Blaise Compaoré et Laurent Gbagbo, procédé à la signature du Traité d’amitié et de coopération, à Ouagadougou, le 29 juillet 2008. Sur les questions de sécurité, a renchéri le Commissaire divisionnaire de Police, Jean Bosco Kienou, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont une « collaboration constante ». Les principaux axes de coopération en matière de sécurité concernent la lutte contre les maux tels que : la circulation incontrôlée des armes légères et
de petit calibre, le trafic illicite de drogues, le trafic de personnes. L’insécurité engendrée par
l’exploitation artisanale des sites aurifères aux frontières, les entraves diverses à la libre circulation des personnes et des biens, les menaces terroristes dans la zone sahélo-saharienne figurent aussi parmi les axes de la coopération sécuritaire.

L’état d’exécution des recommandations

A cet effet, il a été recommandé des rencontres périodiques entre les ministres en charge de
la sécurité des deux pays, le renforcement de la coopération policière et l’organisation
d’opérations conjointes de lutte contre le grand banditisme et la criminalité transfrontalière. Au
Burkina Faso, la mise en œuvre des différentes recommandations a été traduite par le renforcement des capacités opérationnelles et des effectifs des forces de sécurité aux frontières, le renforcement des patrouilles de sécurisation au niveau des frontières et le renforcement de la coopération policière à travers les Bureaux centraux nationaux Interpol. On note également le renforcement de la coopération policière à travers la participation aux rencontres du Comité des chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest (CCPAO) et du Comité des
chefs de services de sécurité de l’Afrique de l’Ouest (CCSS/AO). De même, on relève la mise en place d’un Comité national de lutte contre le terrorisme (CNLT), la signature d’un Protocole d’accord portant création d’un cadre de concertation des experts et hauts fonctionnaires des ministères en charge de la sécurité des deux pays, le 30 juillet 2013, à Yamoussoukro.
Concernant les décisions communes qui n’ont pas pu être réalisées, le DGA de la Police nationale mentionne surtout les rencontres périodiques entre les Ministres en charge de la sécurité des deux pays, et les opérations conjointes de lutte contre la criminalité transfrontalière. Les difficultés sont relatives aux calendriers trop chargés des ministres de la Sécurité des deux pays, et la situation politico-militaire en Côte d’Ivoire, qui se normalise progressivement.
Nonobstant ces difficultés, a souligné le Commissaire divisionnaire de Police, Jean Bosco
Kienou, « la coopération entre le Burkina et la Côte d’Ivoire en matière de sécurité se porte bien». Ceci, au regard : d’abord, des visites que se rendent mutuellement les premiers responsables de sécurité dans les zones frontalières. Ensuite, au regard des visites officielles et régulières que se rendent les deux Chefs d’État. Et enfin au regard de la tenue régulière des conférences au sommet du TAC dont celle qui se tiendra dans quelques jours à Ouagadougou.
En perspective, le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire entendent travailler à maintenir les acquis du TAC pour la consolidation de leurs relations de coopération.


Bachirou NANA


Les attaques à main armée dans la zone frontalière avec la Côte d’Ivoire

Deux régions du Burkina Faso, celles des Cascades et du Sud-Ouest, sont frontalières avec la République de Côte d’Ivoire. Les Postes de Police Frontières (PPF) de Yendére dans la province de la Comoé, Kosso dans le Noumbiel et Galgouli dans le Poni, constituent les trois (3) principaux points d’accès terrestres à la Côte d’Ivoire.
Selon le directeur général adjoint de la Police nationale, les actes de banditisme caractérisés par des attaques à main armée se sont multipliés dans cette zone frontière, depuis la survenue de la crise en Côte d’Ivoire. Au premier semestre de 2014 a indiqué le Commissaire divisionnaire de Police Jean Bosco Kienou, seize (16) attaques à main armée perpétrées pour la plupart avec des armes de guerre, ont été enregistrées dans la région du Sud-Ouest. Dans la région des Cascades, ce sont trois (03) attaques de la même nature qui ont été enregistrées au cours de la même période, soit au total, quinze (15) attaques pour les deux (02) régions frontalières avec la Côte d’ivoire pour le premier semestre de 2014. Toutefois,
de part et d’autre des deux pays, les premiers responsables de la sécurité travaillent sans relâche à endiguer le phénomène favorisé par la porosité des frontières, à travers le renforcement de la coopération policière, le renforcement des capacités opérationnelles des forces de sécurité aux frontières, et la sensibilisation des populations frontalières à la collaboration.

B.N.
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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