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Association burkinabè des inventeurs et innovateurs
Publié le mardi 2 septembre 2014  |  Sidwaya




L’Association burkinabè des inventeurs et innovateurs (AB2I) a organisé un point de presse le 31 août 2014 à Ouagadougou. Il s’est agi pour les chercheurs de dénoncer les cas de contrefaçon des produits de la recherche.

Le domaine de l’invention technologique au Burkina Faso souffre de plus en plus du phénomène de la contrefaçon. Et cela n’est pas du goût des inventeurs et innovateurs du «pays des Hommes intègres». Réunis au sein de l’Association burkinabè des inventeurs et innovateurs (AB2I), ils l’ont dit lors du point de presse le 31 août 2014 à Ouagadougou. En dépit de ses succès apparents et l’existence de brevets qui sont censés assurer une protection juridique des produits de la recherche, la contrefaçon gangrène sérieusement leur profession, selon le président de l’AB2I, Tibila Oumar Rouamba. «Les individus de mauvaise foi n’hésitent plus à reproduire les œuvres d’esprit d’autres chercheurs, à les mettre sur le marché local et même à s’en servir pour conquérir les marchés publics», s’est indigné le président de l’AB2I. Or, la piraterie des œuvres intellectuelles, a-t-il regretté, demeure une réalité qui décourage beaucoup de chercheurs qui s’aventurent dans la production à grande échelle des fruits de leurs propres inventions.
Quelle est la stratégie mise en place par les chercheurs pour lutter contre la contrefaçon ? Aux journalistes, le président Tibila Oumar Rouamba a dit que pour la contrecarrer, leurs efforts seront axés sur la sensibilisation des populations afin de les faire connaître les effets néfastes de la contrefaçon. Mais de recourir aux voies légales en la matière, car la contrefaçon est une entrave au développement et à l’épanouissement de l’intelligentsia de la recherche et des innovations technologiques. L’air confiant, il a déclaré : «Le gouvernement burkinabè a déjà pris d’importantes décisions dans le sens de la protection des œuvres issues de l’artisanat et de l’invention. Nous avons confiance en la justice». Selon lui, le combat contre la pauvreté, la famine, le chômage des jeunes, la dépendance technologique, peut être gagné avec le concours de la vulgarisation des produits de la recherche. A la question de savoir quelles sont les conséquences de la contrefaçon pour le Burkina Faso, il a répondu : «Les contrefacteurs sont nombreux. Leurs actes sont une entrave au développement du Burkina Faso». Il a poursuivi en disant que c’est pourquoi, l’association s’est engagée à représenter brillamment le Burkina Faso par une participation active aux rencontres et foires internationales sur les inventions technologiques. Cette ambition se concrétisera par la participation de l’AB2I aux 15e journées africaines de la technologie et de la propriété intellectuelle qui se tiendront les 12 et 13 septembre 2014 à Ouagadougou. A l’occasion, le président Rouamba a affirmé que les fruits de l’innovation technologique «made in Burkina» seront soumis à l’appréciation de l’opinion africaine. «Nous demeurons convaincus, qu’il est du devoir de nous, inventeurs de technologies, de trouver des solutions appropriées aux problématiques de développement des pays africains», a-t-il déclaré. Fort de ce constat, il a invité le gouvernement burkinabè à renforcer davantage les mesures de protection des œuvres des chercheurs burkinabè.
Créée en décembre 2013, l’AB2I veut promouvoir les innovations technologiques et les résultats de la recherche au Burkina Faso dans les domaines de l’agriculture, l’élevage, des formules alimentaires, etc.


Abdel Aziz NABALOUM
emirathe@yahoo.fr
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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