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Inhumation d’Amadou Balaké: il repose désormais au cimetière de Gounghin
Publié le mardi 2 septembre 2014  |  Le Pays
Violentes
© Autre presse par DR
Violentes vérités d’amadou Balaké : « J’arrête la musique l’année prochaine…, après le pèlerinage à la Mecque »




Décédé le 27 août dernier des suites de maladie à l’âge de 70 ans, l’artiste-chanteur Amadou Balaké repose désormais au cimetière de Gounghin. Il a été accompagné à sa dernière demeure, dans la matinée du dimanche 31 août 2014, par ses parents, amis et connaissances.

Amadou Balaké, la voix d’or du Burkina, repose désormais au cimetière municipal de Gounghin. Décédé le 27 août dernier à la clinique Notre Dame de la paix de Ouagadougou à l’âge de 70 ans, le 2 fois disque d’or a été conduit à sa dernière demeure le 31 août dernier. Un au revoir lui a d’abord été fait à son domicile sis au quartier Ouidi de Ouagadougou. Après une prière dirigée par l’imam El Hadj Idrissa Sanfo, les proches et connaissances se sont joints à la famille pour demander miséricorde et grâce au Seigneur « qui a donné et repris » l’artiste. Des représentants du monde artistique, des Hommes politiques, étaient présents. C’est à 10h que le long cortège a pris la direction du cimetière municipal de Gounghin, pour accompagner le défunt à sa dernière demeure. Moments difficiles et pleins d’émotions au cimetière, pour un dernier adieu à une personne dont beaucoup disent du bien, surtout sur le plan artistique. De l’avis du ministre de la Culture et du tourisme, Baba Hama, Traoré Amadou Balaké est un artiste qui appartient à l’universel. « C’est quelqu’un qui est connu au-delà des frontières de son pays. C’est quelqu’un qui a porté très haut les couleurs de notre pays. Nous sommes tous des humains et la mort ne s’annonce jamais. C’est toujours un choc de perdre un tel homme surtout que, dans ces dernières semaines, il revenait sur la scène. On ne pouvait pas présager cet arrêt brutal. Les hommes publics ont l’avantage de s’inviter dans la vie des autres, d’être présents dans le cœur des autres. C’est pourquoi on dit que l’artiste ne meurt jamais, parce qu’il laisse derrière lui des œuvres immortelles », a-t-il dit. Pour Amity Méria, l’homme que tout le monde pleure aujourd’hui a beaucoup fait pour la musique burkinabè et africaine. « C’est un monument », a-t-elle dit. Elle a fait savoir que celui qu’elle appelait affectueusement
« tonton » avait, en plus de son talent d’artiste, beaucoup d’humour. « Quand on avait un pincement au cœur et qu’on venait le voir, on oubliait tous ses soucis. Il va beaucoup nous manquer. Il avait encore beaucoup à nous donner. Il avait beaucoup à nous apprendre. Il s’en va et laisse un grand vide autour de nous », a-t-elle ajouté avant de confier qu’au moment où l’artiste quittait ce monde, il préparait une tournée aux Etats-Unis d’Amérique. « Je l’ai rencontré il y a 2 semaines. Des Américains m’avaient contactée pour une tournée. Je l’ai appelé pour lui dire que des Américains ont besoin de lui pour une tournée. Il a dit qu’il était partant. Le contact a été noué. C’est au moment où le contrat était en train d’être bien ficelé que le Tonton est parti », a-t-elle confié. Né le 8 mars 1944, Amadou Traoré, à l’état civil, laisse derrière lui une veuve, 9 enfants et des proches inconsolables. En rappel, Amadou Balaké fut lauréat du disque d’Or avec le groupe Africando et disque d’or de la Radio télévision ivoirienne en 1982.

Issa SIGUIRE
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