Règlementation commerciale au Burkina Faso: les acteurs clés de la commune de Sapouy sensibilisés #aOuaga

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Règlementation commerciale au Burkina Faso: les acteurs clés de la commune de Sapouy sensibilisés

Publié le lundi 1 septembre 2014 | AIB

Sapouy - Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a organisé le 26 août 2014 à Sapouy, une session d’information et de sensibilisation des acteurs sur le contrôle des prix, de la qualité et de la métrologie. Une représentation théâtrale et des exposés suivis de débats ont permis aux sapouylais de s’imprégner des règles régissant le commerce au Burkina Faso.

Dans le rôle d’ancien, l’acteur principal de la scène jouée par le Groupe théâtrale «Anciens», est l’incarnation même du commerçant non respectueux des règles en matière de commerce. Aussi, s’adonne-t-il à des manquements dont le défaut de publicité des prix, la vente de produits prohibés ou périmé, la fraude, la tentative de corruption et la non délivrance des actes de vente ou d’achat. Prospérant illégalement dans cette activité, Ancien balaie du revers de la main, les conseils de sa fille, rentrée de Dakar où elle étudie dans le domaine commercial. Cette situation perdurera jusqu’à l’arrivée de l’équipe de contrôle, qui au regard de la gravité de la situation a déféré Ancien devant les instances compétentes. Pour le directeur régional de l’industrie, du commerce et de l’artisanat du Centre-Ouest, Komikiyaoba Joanny Nalkessé, le choix de support théâtral s’explique par la traduction de la réalité dans les zones de sensibilisation. Saluant la mobilisation des acteurs du privé, le secrétaire général de la province du Ziro, Idrissa Yanogo, a loué l’initiative du MICA. Pour lui, la vision du Burkina Faso à travers le MICA est de «doter le Burkina Faso d’un secteur privé, dynamique, compétitif, créateur d’emplois et de richesse pour une économie émergente d’ici à 2020». Cela passe nécessairement par le respect des règles d’une concurrence saine et transparente, a-t-il ajouté. D’où l’intérêt des mesures gouvernementales prises en matière de prix, de qualité et de la métrologie. En appui à la pièce théâtrale, deux communications sur la concurrence et la règlementation des prix ont été livrées respectivement par le directeur de la concurrence et de la répression de la fraude, Abdoulaye Coulibaly et Ernest P. Nacoulma, chef de service du contrôle et de la répression de la fraude à la direction régionale du Centre-Ouest. A l’issue des communications, les acteurs commerciaux ont relevé plusieurs préoccupations relatives entre autres à l’analphabétisme de certains acteurs, la difficulté d’acquisition de certains documents, notamment la carte du commerçant et la concurrence déloyale. A toutes ces interrogations, les techniciens ont invité les commerçants à recherche de l’information juste auprès des services compétents.

François KABORE