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Obseques de Amadou Balake: Un dernier hommage rendu au cimetière de Gounghin
Publié le lundi 1 septembre 2014  |  Le Quotidien
Violentes
© Autre presse par DR
Violentes vérités d’amadou Balaké : « J’arrête la musique l’année prochaine…, après le pèlerinage à la Mecque »




La voix d’or de l’artiste musicien Amadou Balaké qui a intégré le mythique groupe Africando, s’est éteinte pour toujours. Le dimanche 31 août 2014, il a été enterré au cimetière municipal de Gounghin. Mais bien avant, à son domicile, au quartier Ouidi de Ouagadougou, une cérémonie religieuse a été célébrée pour le repos de son âme. C’est alors que le long cortège composé d’artistes musiciens, de personnalités du monde politique et administratif, des parents et amis ont accompagné l’illustre disparu jusqu’à sa dernière demeure. C’est IssoufKiénou, grand chanteur devant l’éternel qui a fait les éloges de AmadouBalaké de sa voix suave. L’oraison funèbre a donc été résumée à cette chanson d’hommage. Après cet intermède, l’artiste a été enterré avec les bénédictions de tous ceux sortis pour l’honorer. Amadou Balaké laisse derrière lui une veuve inconsolable et 9 orphelins 1

Par Raogo Hermann OUEDRAOGO

Les hommages à l’illustre disparu
Jah Presse, commissaire général des Kundé
« Ses œuvres lui survivront »
Amadou Balakéest une perte, non seulement pour le Burkina, mais aussi pour tout le continent africain. Il a intégré le groupe Africando avec lequel il a joué des titres inoubliables. Grâce à ce groupe, il a fait une tournée dans tous les continents du monde. C’est pourquoi, sa mort est une véritable perte. Comme on dit, c’est un baobab de la musique africaine qui est tombé. Comme c’est un artiste émérite, ses œuvres lui survivront. Que la terre du Burkina lui soit légère !

Sana Bob, artiste musicien
« Le beau monde ici présent témoigne de la beauté de l’art de Amadou Balaké »
Je tiens à remercier tous ceux qui se sont mobilisés pour l’organisation des obsèques de AmadouBalaké. Amadou Balaké est parti là où il devrait aller. En tant qu’artiste, il n’est pas mort parce qu’il a laissé une grande bibliographie. Le beau monde ici présent témoigne de la beauté de l’art de AmadouBalaké. Un artiste ne meurt jamais et nous sommes convaincus qu’il va continuer à vivre avec nous, durant plusieurs milliers d’années.

Adama Traoré, fils du défunt
« Il a été un bon père de famille »
Notre père ne cessait de nous prodiguer de bons conseils. Il a été un bon père de famille. Il aimait faire la comédie. Il n’a jamais fait de distinction entre les hommes. Il considérait tous les jeunes comme ses enfants. Aujourd’hui, la famille Traoré a perdu un baobab. Il était tout pour nous. A n’importe quelle heure, si on le sollicitait, il répondait présent. Mais tout ce que Dieu fait est bon.

Walib Bara, manager d’artistes
« Il faut penser à une forme de retraite pour des personnes comme Amadou Balaké »
Amadou Balaké a, durant toute sa vie, vécu dans la modestie, le professionnalisme et l’humilité. L’une des tares des doyens de la musique est, qu’ils n’ont pas pu s’entourer de personnes compétentes. Cela aussi vaut par exemple pour Georges Ouédraogo qui avait du talent mais n’a pas bénéficié de toute la structuration autour de lui. De plus en plus, les uns et les autres commencent à comprendre. La transmission des doyens à la génération des jeunes que nous sommes, est compliquée. Mais, c’est à la jeunesse de faire la démarche. Comme on dit, si la rivière ne vient pas à Mohamed, c’est celui-ci d’aller vers la rivière. A un moment donné, j’avais beaucoup de contact avec Amadou Balaké avec qui j’ai mis en contact avec Smockey. La collaboration avait commencé. Mais, elle s’est estompée pour des questions de maladies. Si j’ai un coup de gueule, c’est vis-à-vis du gouvernement qui doit penser à ce genre d’artistes. Il faut penser à une forme de retraite pour des personnes comme Amadou Balaké. Tout le monde savait qu’il avait des problèmes économiques avec l’amputation de sa jambe suite son diabète. Il y a des pays qui ont commencé cela, il n’y a pas longtemps. C’est pourquoi, il faut trouver, dans les jours à venir, des solutions palliatives 1
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