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Secteur des mines : le Burkina aura bientôt une main d’œuvre locale professionnelle
Publié le dimanche 31 aout 2014  |  Burkina24
Moumouni
© Autre presse par Dr
Moumouni SERE, promoteur et président de l’Universal Institutes 2M (UI2M)




Les compagnies minières ont très souvent eu du mal à trouver une expertise locale pour la plupart des postes. Ce serait bientôt le ‘’ouf’’ de soulagement selon Moumouni Séré, promoteur et président de l’Universal Institutes 2M (UI2M), un institut spécialisé dans la formation professionnelle dans le domaine des mines, avec qui Burkina 24 s’est entretenu sur la question.

Burkina 24 : Présentez-nous votre institut ?

Moumouni Séré (M.S) : L’Universal Institutes 2M (UI2M) est un institut spécialisé en ingénierie dans le domaine des mines, qui a pour vocation de contribuer à former dans le domaine technique des techniciens et des cadres capables de répondre aux défis et aux préoccupations du continent africain.

Aujourd’hui, nous avons des pays africains mis à tort qui ont placé le secteur tertiaire en avant alors qu’il faut quand même un secteur productif qui va être accompagné pour le secteur tertiaire.

D’où la décision d’approcher ces domaines à travers une structure spécialisée dans la formation pratique, car nous voulons quitter un peu le carcan des formations théoriques pour que les pays africains notamment ceux francophones soient spécialistes. Alors l’objectif, c’est de former des praticiens, des gens capables de pouvoir travailler dès la fin de leur formation.

B24 : Quelles ont été les motivations à l’origine de sa création ?

M.S : Je peux dire que la première chose, comme je le disais, j’ai évolué aux Etats-Unis et quand je suis rentré en 2011, je me suis retrouvé dans un pays, un Burkina Faso devenu un pays minier et malheureusement, j’ai vu que les ressources humaines n’ont pas été préparées pour permettre à ce qu’à ce niveau les ressources locales puissent être utilisées de façon professionnelle.

Le constat est que la majeure partie des Burkinabè qui interviennent effectivement dans les mines et les carrières aujourd’hui, sont des gens qui ont été parachutés dans le secteur, c’est-à-dire qui n’ont pas été formés pour travailler dans le domaine des mines.

A cela s’ajoutent les autres domaines techniques. Si vous prenez tous les autres domaines que ça soit le BTP, l’agriculture, l’élevage il faut mettre en place des programmes de formations ; et même l’électronique, l’électricité, la mécanique, ce sont des domaines je pense qui sont très importants si on veut parler d’un développement durable.

Et pour qu’on puisse y arriver, il faut qu’on ait au niveau de la base des gens professionnalisés, qui sont formés professionnellement et qui sont capables de répondre aux différents besoins. Et pourquoi pas être des moteurs pour la création afin de soutenir nos économies durablement. Parce que si tout le monde est au niveau du tertiaire, c’est-à-dire vous avez des comptables, des «marketeurs», bon il va falloir «marketer» et puis compter quelque chose.

Il faut donc qu’on mette à la base, des programmes de formations d’où la mise en place de cet institut qui déjà a pour ambition de former des techniciens, praticiens capables de répondre aux différents besoins dans les domaines tantôt cités.
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