Démissions au MPP : Roch, Salif et Simon contre-attaquent #aOuaga

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Démissions au MPP : Roch, Salif et Simon contre-attaquent

Publié le dimanche 31 aout 2014 | Burkina24

© Partis Politiques par Séni Dabo
Implantation du MPP : le parti fait un bilan à mi-parcours
Samedi 2 août 2014. Ouagadougou. CENASA. Le Bureau politique national (BPN) du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a tenu sa deuxième session ordinaire qui avait à son ordre du jour entre autres points le bilan à mi-parcours de l`implantation du parti. Photo : Roch Marc Christian Kaboré, président du MPP

Cette semaine, des démissions ont été annoncées par Alfred Ouédraogo et Mohamed Traoré au sein du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Si l’on tient une bonne comptabilité, ce n’est pas moins de 620 démissionnaires que ces désormais anciens militants du parti « du soleil levant » ont annoncés, même s’ils n’ont pas pu donner une preuve matérielle.

Alfred Ouédraogo a expliqué lors de sa conférence de presse que le MPP n’avait pas encore confectionné de cartes de militants. Raison pour laquelle il ne pouvait trouver de moyens de prouver ses dires.

L’on fait cas également de « dissensions » entre les trois têtes du MPP, à savoir Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo et Simon Compaoré et d’une imminente implosion du parti. Face à cette avalanche, surtout médiatique, ces derniers ont décidé de contre-attaquer.

Le premier jet est une déclaration signée de Roch Marc Christian Kaboré. Le président du MPP y parle de « mascarade » et « d’intrigues » ourdis par le camp d’en face, notamment le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et dont l’objectif est « de jeter le trouble au sein des militants et sympathisants du Parti, de faire douter la population et la communauté internationale de la solidité et de l’ancrage populaire du MPP ».

Une tentative de « déstabilisation », qui, selon Roch Marc Christian Kaboré, « échouera lamentablement » car, selon lui, le parti, bien structure, continue de recevoir de nombreuses demandes d’adhésions. Il appelle par conséquent les militants à considérer « ce complot » comme « les derniers soubresauts d’un clan en déconfiture». ... suite de l'article sur Autre presse