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Prévention de l’épidémie à virus Ebola

Publié le vendredi 29 aout 2014 | Sidwaya

© aOuaga.com par Séni Dabo
Prévention d`Ebola : les journalistes burkinabè mis à contribution
Lundi 25 août 2014. Ouagadougou. Le ministère de la Santé a organisé une rencontre de briefing des journalistes sur la maladie à virus Ebola

Le comité de prévention de la Maladie à virus Ebola (MVE) du ministère de la Santé a échangé avec les membres de l’association des transporteurs routiers du Burkina Faso sur l’épidémie, le 28 août 2014, à Ouagadougou.

Signaler tout cas suspect, rumeur, malades présents dans les transports en commun ou dans les gares routières auprès des services de santé, suivre les instructions et les conseils des agents de santé, accepter de mettre en pratique les mesures de lutte contre l’épidémie à virus Ebola, ont été entre autres raisons de la rencontre d’échange organisée par le ministère de la Santé avec les transporteurs routiers, le 28 août 2014, à Ouagadougou. Mais pour arriver à détecter ces cas suspects, les participants ont eu droit à un exposé sur l’historique de la Maladie à virus Ebola (MVE), les modes de transmission, les symptômes qui permettront de reconnaître la maladie. De l’exposé, il est ressorti que le virus a été découvert pour la première fois en 1976 au Congo/Zaïre. Pour ce qui est du mode de transmission, le chef de service de la surveillance épidémiologique au ministère de la Santé, Dr Issaka Yaméogo, a noté que les chauves-souris sont les vecteurs du virus et que l’homme est contaminé par contact direct avec ces roussettes. De la manifestation de la MVE, le présentateur a cité une forte fièvre, une fatigue intense, des vomissements, des maux de tête, des diarrhées sanglantes, des hémorragies au niveau de la bouche, la peau, les yeux. «A ce jour, aucun cas n’a été enregistré au Burkina Faso», a rassuré Dr Yaméogo. Il a ajouté que l’hygiène individuelle est indispensable pour une prévention plus efficace de l’épidémie. «Eviter tout contact avec les animaux morts en brousse, éviter la consommation de viande sauvage, de chauves-souris, de singes…éviter tout contact avec le sang, les urines, les selles, les vomissures, la salive, le sperme, la sueur, les organes, les liquides biologiques, le linge ou la literie sale des sujets infectés», a conseillé Issaka Yaméogo. Par ailleurs, il a souligné que lors des funérailles, il est recommandé de ne pas laver, habiller, maquiller, tailler les ongles, etc. d’un défunt des suites d'une maladie à virus Ebola. Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la Santé, Prosper Amédée Djiguemdé, représentant le ministère, a exhorté les participants à prendre en compte toutes les mesures de prévention à eux données. Il a soutenu que les transporteurs routiers jouent un rôle très important dans leur plan de riposte contre le virus Ebola. Selon M. Djiguemdé, la maladie à virus Ebola n’a pas de vaccin, mais ce sont des traitements spécifiques qui existent. De son côté, le communicateur à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Rodrigue Barry, a insisté sur l’hygiène des mains. «Il faut se laver les mains plusieurs fois par jour pour éviter toute maladie causée par le manque d’hygiène», a souligné M. Barry. A leur tour, les transporteurs ont dit avoir besoin du soutien du ministère de la Santé en équipements sanitaires afin de permettre à leurs clients de se laver les mains dans les différentes gares.

Gaspard BAYALA
gaspardbayala@yahoo.fr
Loretta SAWADOGO
(Stagiaire)