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Niger/trafic des bébés : le président parlementaire s’enfuit au Burkina Faso
Publié le vendredi 29 aout 2014  |  Xinhua
Assemblée
© aOuaga.com par Serge T.
Assemblée nationale ivoirienne : séance solennelle d’ouverture de la première session ordinaire 2013
Mercredi 24 avril 2013. Abidjan. Plateau, palais de l’Assemblée nationale. Guillaume Soro a présidé la première session ordinaire de l’année 2013. Photo : S.E.M Hama Amadou, président de l’Assemblée nationale du Niger




Le président de l'Assemblée nationale du Niger, M. Hama Amadou, aurait quitté discrètement Niamey, capitale nigéirenne, dans la nuit de mercredi à jeudi, par peur d' être arrêté dans l'affaire du trafic présumé des bébés Nigérians au Niger, a-t-on appris jeudi de source bien informée.

Mercredi, le bureau de l'Assemblée nationale nigérienne a donné son avis favorable à la requête du ministre de la Justice demandant la mise à la disposition de Hama Amadou à la Justice aux fins d'être arrêté dans le cadre de cette affaire.

Depuis juin dernier, suite à une enquête, la police nigérienne a mis à nu un réseau de trafic supposé de bébés nigérians, et procédé à l'interpellation d'une trentaine de personnes, sur lesquelles 18 sont écrouées.

Parmi ces personnes arrêtées figurent des épouses de hautes personnalités de l'Etat, dont M. Hama Amadou et le ministre d'Etat nigérien en charge de l'Agriculture, M. Abdou Labo. Ce dernier a été incarcéré depuis le 23 août.

Ces femmes nigériennes qui n'arrivent pas à avoir des enfants sont soupçonnées de s'être rendues au Nigeria voisin, pour s' acquérir des bébés jumeaux, par la faveur d'un vaste réseau, à coup des millions de francs CFA.

Il est reproché à ces personnes diverses infractions allant de la "supposition d'enfant", au "faux et usage de faux" et aux " déclarations mensongères".

Selon le code pénal nigérien l'infraction de "supposition d'enfants" est passible de 2 à 8 ans de prison et celle de "faux et usage de faux et déclarations mensongères" d'une peine maximale de 10 ans ferme.
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