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Burkina-Singapour : un accord de promotion et de protection des investissements signé
Publié le jeudi 28 aout 2014  |  Sidwaya
Conseil
© aOuaga.com par A.O
Conseil conjoint de gouvernements : 28 accords sur la table des ministres burkinabè et ivoiriens
Mercredi 30 juillet 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les ministres burkinabè et ivoiriens se retrouvent en une journée pour le conseil conjoint de gouvernements en vue de finaliser les dossiers à soumettre à la signature des chefs d`Etat de leurs pays lors de la 4e conférence au sommet du Traité d`amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina et la Côte d`Ivoire. Photo : Luc Adolphe Tiao, Premier ministre burkinabè




Le 3e Forum Afrique-Singapour a ouvert ses portes, hier mercredi 27 août 2014, sous les auspices d’un raffermissement des liens commerciaux entre les deux entités. Le Burkina Faso y est présent avec une délégation de politiques et d’hommes d’affaires.

Le Burkina Faso peut se réjouir de la première journée du 3e Forum des affaires Afrique-Singapour. En effet, le «pays des Hommes intègres» y a signé, dans la foulée de la cérémonie d’ouverture, le mercredi 27 août 2014, un Accord de promotion et de protection des investissements (APPI), avec ce fleuron d’Asie du Sud-Est. Il s’agit d’un document déjà paraphé lors du séjour du président du Faso à Singapour, en avril dernier, qui va motiver les investisseurs de ce pays à venir au Burkina Faso, a expliqué le ministre en charge du Commerce, Patiendé Arthur Kanfando. C’est lui d’ailleurs qui l’a co-signé avec son collègue singapourien, Lee Yi Shyan, sous les yeux du Premier ministre burkinabè, Luc Adolphe Tiao et du vice-Premier ministre et ministre des Finances de la cité-Etat hôte du Forum, Tharman Shanmugaratnam. Et le ministre Kafando de justifier la fierté burkinabè : «Singapour ne signe pas les accords d’investissement avec tous les pays. Il faut que le pays soit stable, ait une bonne gouvernance et procède à des réformes économiques. Je crois que le Burkina a accompli beaucoup d’efforts dans ces domaines». Il a soutenu que le Burkina Faso possède, actuellement, l’un des meilleurs codes du travail qui protègent les investisseurs, de même que des dispositifs judiciaires qui permettent non seulement de pouvoir rapatrier mais aussi de protéger les entreprises.
«Ce qui nous reste à faire, c’est principalement la deuxième étape des réformes, c’est-à-dire, de travailler à faciliter au maximum les initiatives privées», a indiqué Patiendé Arthur Kafando. Sa fierté tient aussi du fait des opportunités qu’offre le Forum des affaires. «Notre pays a été officiellement invité par la partie singapourienne, lors de la vise du président du Faso, en avril dernier, afin que nous revenions pour le Forum. C’est une rencontre importante où il y a plus de 500 grands chefs d’entreprise du continent qui viennent à la rencontre de ceux du Sud-Est asiatique, à Singapour, une grande plateforme d’affaires», a expliqué le ministre Kafando. Le grand questionnement, longuement débattu à l’ouverture de ce 3e Forum des affaires Afrique-Singapour, est de savoir comment le continent africain, en général, peut s’inspirer d’une république qui a une «extraordinaire» expérience du développement. Des pistes de réponses ont été tracées dans une tendance globalement afro-optimiste.
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