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Ebola : ONU et OMS promettent des moyens sans précédent contre une épidémie "exceptionnelle"
Publié le lundi 25 aout 2014  |  Le Quotidien
Les
© AFP par DR
Les Médecins Sans Frontières mettent en place l`équipement de protection contre le virus de la fièvre d`Ebola




L'ONU et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont promis samedi des moyens "sans précédent" au Liberia pour faire face à la propagation foudroyante du virus Ebola, qui menace les acquis de dix ans de paix dans le pays et en occulte l'anniversaire. Il faudra sans doute "entre six et neuf mois" pour enrayer l'épidémie, a prévenu jeudi le directeur adjoint de l'OMS pour la sécurité sanitaire, le Dr Keiji Fukuda, en tournée dans les quatre pays touchés avec le coordinateur de l'ONU contre Ebola, le Dr David Nabarro. "Cette épidémie exceptionnelle exige une mobilisation sans précédent dans toutes les dimensions", a affirmé le Dr Nabarro, cité dans un communiqué de l'OMS samedi, assurant que la nouvelle coordination mise en place permettrait de "garantir que les ressources adéquates vont dans les secteurs qui en ont le plus besoin". Dans l'immédiat, le Dr Fukuda a promis que l'OMS et ses partenaires s'efforçaient "de construire des centres de soins supplémentaires autour de Monrovia afin d'augmenter le nombre de lits pour Ebola jusqu'à 500 dans les six prochaines semaines". Médecins Sans Frontières (MSF), qui dispose d'un centre de 120 places à Monrovia, a déjà indiqué jeudi son intention d'en porter la capacité à 400 "dans les 10 prochains jours". Les deux hommes devaient ensuite poursuivre leur tournée des pays touchés à Freetown, Conakry et Abuja. L'épidémie a fait au moins 1.427 morts: 624 au Liberia, 406 en Guinée, 392 en Sierra Leone et 5 au Nigeria, sur un total de 2.615 cas (confirmés, probables ou suspects), selon le dernier bilan de l'OMS arrêté au 20 août.

Sénégal: 4 milliards de FCFA Condé interceptés à Dakar
Les autorités sénégalaises ont intercepté à l’aéroport de Dakar, une cargaison de devises étrangères, équivalent à 4 milliards de francs Cfa. Les douaniers qui ont voulu confisquer l’argent ont été obligés de faire marche arrière quand de Conakry, on a expliqué que les montants étaient envoyés à Dubaï par ordre de Alpha Condé lui-même. En plus du virus Ebola, le Sénégal a failli trouver d’autres causes de friction avec son plus grand voisin du sud, la Guinée Conakry. A la base, un transfert de fonds assez litigieux. En effet, les douanes sénégalaises ont intercepté il y a une dizaine de jours environ, l’équivalent de 4 milliards de francs Cfa, en dollars et en euros. Ce montant était transporté depuis Conakry, par un avion petit porteur qui s’était posé à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Lesdites devises étaient prévues pour prendre place à bord de l’avion de ligne régulière de la compagnie dubaïote Emirates, qui relie la capitale sénégalaise à la ville-mirage du Moyen orient. L’ennui est que ces devises n’étaient pas déclarées à l’entrée, et forcément, pas non plus à la sortie du territoire. Et leur transport ne répondait pas aux normes internationales en matière de transfert des devises. C’est ainsi que les gabelous sénégalais ont décidé de confisquer et les montants et l’aéronef qui a servi à leur transport. Et ils ont avisé leur hiérarchie. Et par acquis de conscience, les autorités sénégalaises ont demandé à leurs homologues guinéens si elles étaient informées du voyage de l’avion et du contenu de sa soute.
Par Mouhamed Gueye

Ebola: la Côte d’Ivoire ferme ses
frontières terrestres avec la Guinée et le Liberia
La Côte d’Ivoire, où aucun cas de fièvre Ebola n’a été détecté, a annoncé la fermeture officielle de ses frontières terrestres avec la Guinée et le Liberia, touchés par l’épidémie, une mesure qui était déjà effective depuis quelques semaines. La décision "exceptionnelle" a été prise "face à l’apparition de nouveaux foyers et la réactivation d’anciens foyers" dans les "républiques soeurs de Guinée et du Liberia", justifie dans un communiqué le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan. La mesure, active selon lui depuis vendredi, s’inscrit "dans le strict cadre des mesures préventives destinées à protéger l’ensemble des populations, y compris étrangères, vivant sur le territoire ivoirien", insiste ce texte. De premiers décès ont été rapportés vendredi dans le sud-est du Liberia, frontalier avec la Côte d’Ivoire. Cette région est la seule qui n’était pas encore touchée par le virus dans ce pays où l’avancée de la maladie paraît aussi alarmante qu’inexorable. "Cette information change la donne", a reconnu Daouda Coulibaly, médecin épidémiologiste à l’Institut national d’hygiène publique (INHP), interrogé par l’AFP, pour qui la surveillance aux frontières, déjà forte, allait encore "s’accroître" et la vigilance devenir "extrême".

Pélerinage marial de Dassa-Zoumè: les catholiques des pays touchés par Ebola absents
Les fidèles catholiques des pays touchés par le virus Ebola ne seront pas à la 60ème édition du pèlerinage marial de Dassa-Zoumè, ville dans le centre-sud du Bénin, qui commence vendredi soir, a-t-on appris de sources officielles à Cotonou. "Le responsable du voyage des pèlerins du Nigeria, pays endémique, nous a retourné tous les laissez-passer destinés aux véhicules de ces pèlerins. Ce qui signifie qu'ils ne participeront pas à notre pèlerinage", a annoncé le Conseil permanent de la conférence épiscopale du Bénin. "Nous pouvons affirmer que le risque de contagion par des pèlerins venant des pays à risque est pratiquement nul", a affirmé le conseil. Des milliers de fidèles de l'église catholique romaine des pays d'Afrique et d'Europe se convergent vers la ville de Dassa-Zoumè, pour magnifier la Vierge Marie pendant trois jours. Selon le Conseil permanent de la conférence épiscopale, des mesures de prévention et de protection sont envisagées sur le site du pèlerinage marial. "A leur entrée, à leur sortie et au cours de leur circulation sur le domaine du sanctuaire, les pèlerins seront invités à se désinfecter plusieurs fois dans la journée, les mains, les pieds et d'autres parties du corps dénudées", indique le conseil. De même, le rite optionnel du signe de la paix sera omis et tous les fidèles qui reçoivent habituellement le corps de christ devront communier dans la main avec vigilance, dévotion et respect. Depuis 1954, des milliers de pèlerins africains et européens se rendent annuellement à la grotte mariale de Dassa Zoumé pour rendre hommage à la Vierge Marie.

Togo: 11 morts calcinés dans un accident de la circulation
Onze personnes sont mortes calcinées dans une collision entre un camion et un minibus de transport en commun au Togo, a annoncé samedi la télévision nationale. L'accident s'est produit vendredi soir à Agbélouvé (environ 60 km au nord de Lomé). "Le camion s'est renversé sur le minibus, entraînant l'incendie des deux engins. Tous les passagers du minibus sont morts. Onze corps calcinés sont pour le moment retrouvés et déposés à la morgue", selon le communiqué du ministère des Transports lu à la télévision. Les accidents mortels sont fréquents ces dernières années sur les grands axes routiers du Togo en raison du mauvais état des routes et des véhicules peu entretenus, des surcharges des transports en communs et des excès de vitesse. De 2009 à 2013, les accidents de la circulation ont fait 3.000 morts au
Togo, selon les récentes statistiques du ministère de la Sécurité. En avril, 47 personnes étaient mortes dans un accident à hauteur de Talo (85 km au nord de Lomé), ce qui a poussé les autorités à prendre une série de mesures dont l'interdiction faite aux bus de plus de 12 places et aux camions de circuler entre 18h et 5h.

Niger : le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture écroué pour le trafic
présumé de bébés
Alors qu’il rentrait d’une mission à l’intérieur du pays et qu’il était en « congé », le Ministre d’Etat, ministre de l’agriculture monsieur Abdou Labo, vient d’être écroué à la maison d’arrêt de Say, le samedi 23 aout 2014, sur décision du doyen des juges qui l’aurait auparavant écouté pendant plus d’une heure en présence de son avocat, Me Achirou. Pour rappel, dans l’affaire dite des « bébés importés », une affaire qui passionne les nigériens et même la communauté internationale, Abdou Labo et Hama Amadou étaient les seules personnes parmi « les présumés coupables », à être en liberté. Chacun d’eux étant protégé par une immunité. L’on ne voyait pas venir un tel scénario pour Abdou Labo, tant il avait lui-même assuré récemment qu’il ne démissionnerait pas malgré que son épouse fût déjà incarcérée. Cette arrestation qui a fait l’effet d’une bombe à Niamey soulève cependant beaucoup de questions. Quand est-ce que l’immunité d’Abdou Labo a-t-elle été levée ? Cette arrestation est-elle vraiment légale ? Abdou Labo a-t-il lui-même changé d’avis ? A-t-il accepté de se faire enfermer pour aider les partisans de Mahamadou Issoufou à abattre Hama Amadou, comme le pensent les partisans de ce dernier ? La justice a-t-elle profité de ses « congés » pour le convoquer et l’incarcérer ? A noter que cette incarcération survient en effet à un moment où la moitié du gouvernement est en vacance. A commencer par le président Issoufou lui-même qui s’est retiré dans son village natal de Dan Daji, dans la région de Tahoua. Pour l’heure, les supputations vont bon train à Niamey. Pour les uns, l’on s’approche inexorablement du dénouement de cette scabreuse affaire de « bébés importés », pour d’autres, c’est le début de nouveaux tourments pour le pays. Le ministre d'Etat nigérien en charge de l'Agriculture, M. Abdou Labo, proche de la mouvance présidentielle, a été arrêté et écroué, samedi, à Say (50 km, au sud de Niamey), dans l'affaire du trafic présumé des bébés nigérians au Niger, apprend-on à Niamey de source proche du dossier.

Libye: les islamistes de Misrata contrôlent l'aéroport de Tripoli
Après six semaines de combat, les miliciens de Misrata ont annoncé avoir conquis l'aéroport, au détriment de sa principale rivale de Zentan. Les islamistes accusent par ailleurs l'Egypte et les Emirats d'avoir lancé des raids aériens contre leurs miliciens engagés depuis six semaines dans la bataille de l'aéroport de Tripoli. L’aéroport de Tripoli, ou plutôt ce qu’il en reste, a changé de maîtres samedi. Des hommes en tenue militaire, d’autres en civil paradent sur des avions. Les bras tendus vers le ciel, un grand sourire et souvent une arme à la main, voilà les photos postées sur les pages des milices qui ont conquis l’aéroport samedi. Une victoire symbolique, l’aéroport est inutilisable dans l’état, mais aussi une prise de territoire. Ces milices, regroupées au sein de l’opération «Aube de la Libye» sont pour la plupart issues de Misrata mais aussi d’autres villes de l’ouest libyen qui leur sont alliées. Les bombardements aériens effectués par des avions non identifiés n’ont donc pas réussi à affaiblir suffisamment leurs positions. Les milices proches des islamistes accusent, elles, les Emirats et l’Egypte d’avoir conduit ces raids aériens.

Nigeria: Boko Haram proclame un "
califat islamique"
Le chef du groupe islamique armé , Abubakar Shekau, a déclaré un "califat islamique" à Gwoza, une ville du nord-est du . "Merci à Allah qui a donné à nos frères la victoire à Gwoza", qui désormais fait "partie du califat islamique", déclare Shekau dans une vidéo de 52 minutes. "Nous n'allons pas quitter la ville. Nous sommes venus pour rester", affirme Shekau, qualifié de "terroriste à l'échelle mondiale" par les Etats-Unis qui ont mis à prix sa tête pour 7 millions de dollars. Selon l'agence humanitaire des Nations unies (Ocha), Boko Haram s'est emparé en août de Gwoza, dans l'Etat de Borno. Depuis avril, Boko Haram s'est emparé de nombreuses localités et contrôle des zones entières du nord-est du pays d'où l'armée a disparu, selon les témoignages d'habitants, de responsables de la sécurité et d'experts.

Source: Internet
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