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Meeting de soutien des femmes du cdp au president blaise compaore: « Qu’ils aillent au référendum pour permettre au peuple souverain de départager », Pauline Traoré
Publié le lundi 25 aout 2014  |  Le Quotidien




Les femmes du CDP ont tenu un meeting, le samedi 23 août 2014, à la Maison du peuple de Ouagadougou, pour réaffirmer leur soutien au président Blaise Compaoré. Par ailleurs, elles ont invité l’opposition à aller au référendum pour « permettre au peuple souverain de départager ».

Pendant que l’opposition politique organisait une marche pour dire non au référendum et à la modification de l’article 37, les femmes du CDP tenaient un meeting à la Maison du peuple pour réaffirmer leur soutien au président du Faso. Fortement mobilisées, elles ont fait le plein de la Maison du peuple, en présence des ténors du parti, comme Assimi Kouanda, Achille Tapsoba et d’autres membres du secrétariat exécutif national. A travers des slogans, ces femmes ont dit « oui » au référendum, « oui » à la modification de l’article 37 et « oui » à la mise en place du Sénat. Les femmes du CDP, par la voix de la secrétaire chargée de la mobilisation des femmes du Kadiogo, Pauline Traoré, disent ne pas être dupes des « intérêts égoïstes » que cachent toutes les manifestations organisées pour désapprouver le président Blaise Compoaré. Elle reste convaincue que le peuple a découvert la supercherie des opposants et « ne se laissera pas embourber par des politiciens en perte de vitesse qui espèrent arriver au pouvoir par la courte échelle ». Pour elle, la seule voie pour trancher la question de la modification de l’article 37 demeure le référendum. « S’ils sont honnêtes avec eux-mêmes, qu’’ls aillent au référendum pour permettre au peuple souverain de départager », a soutenu Pauline Traoré. Pour elle, « le référendum est la solution de la paix ». Par ailleurs, la secrétaire chargée de la mobilisation des femmes du Kadiogo n’a pas passé sous silence « les efforts que le président du Faso a entrepris avec les mesures sociales pour améliorer les conditions de vie des populations ». Elle en veut pour preuves l’octroi de compétences en technologies aux femmes, le prêt de 5 milliards de francs CFA accordé aux femmes pour les micro-finances et la révision à la hausse de la grille indemnitaire.

« Non au virus Ebola »

Comme l’a souligné la secrétaire chargée de la mobilisation des femmes du Kadiogo, Pauline Traoré, la sous-région ouest-africaine est éprouvée par le virus Ebola. Toute chose qui, selon elle, fait que le Burkina Faso est menacé. C’est pourquoi elle a invité les femmes à suivre les instructions des agents de santé pour barrer la route à la fièvre hémorragique Ebola. « Nous devons employer des gestes simples qui vont du lavage des mains au savon, au rejet des animaux de brousse, notamment la viande de chauve-souris, et à amener toute personne faisant la diarrhée, vomissant et ayant la fièvre dans un centre de santé », a-t-elle conseillé. Le secrétaire exécutif national du CDP, Assimi Kouanda, était visiblement satisfait de la mobilisation des femmes. Pour lui, la voie de la paix, c’est le dialogue, la concertation et le référendum pour permettre à chacun de prendre la décision. A l’en croire, les engagements des membres et militants du CDP restent les mêmes : « Au niveau du CDP, nos engagements sont constants. Nous œuvrons à la mise en œuvre du programme quinquennal du président du Faso et au renforcement de la démocratie. Nous œuvrons également au respect de la Constitution qui, dans ses dispositions, prévoit le référendum ainsi que la mise en place du Sénat, et qui n’a pas verrouillé l’article 37 »
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