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Paul Sawadogo, président de l’AJPF : « Nous soutenons fermement le référendum»
Publié le samedi 23 aout 2014  |  Le Quotidien
Référendum
© aOuaga.com par A.O
Référendum sur l`article 37 : le CDP approuve le projet à travers un meeting
Samedi 21 juin 2014. Ouagadougou. Stade du 4-Août. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) a organisé un meeting pour réaffirmer son soutien au référendum sur l`article 37 de la Constitution




Réunir dix mille jeunes autour de l’idéal de la paix dans l’arrondissement 7 de la capitale burkinabè, le 23 août 2014. C’est l’objectif de Paul Sawadogo, président de l’Action des jeunes pour la paix au Faso (AJPF). Coïncidence de calendrier ou hasard ? Pour la deuxième fois, cette activité de l’AJPF coïncide avec la marche que les partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition organisent une marche ce 23 août, pour manifester leur mécontentement quant aux propos tenus à Washington par le président du Faso, lors du sommet Etats-Unis/Afrique. Si l’opposition et certaines organisations de la société civile rejettent en bloc l’idée du référendum en vue de modifier l’article 37 de la Constitution, l’AJPF l’attend avec impatience. « Donc, nous soutenons fermement le référendum et la mise en place du Sénat. Nous souhaitons que son excellence Blaise Compaoré rebelote en 2015 ». C’est la conviction du président de l’AJPF, Paul Sawadogo, avec qui nous avons échangé le 22 août 2014, à Ouagadougou.

Le Quotidien : Peut-on en savoir davantage sur l’ activité que vous organisez à l’arrondissement 7 de Ouagadougou ?

Paul Sawadogo, président l’AJPF: Nous avons une série d’activités que nous comptons organiser demain. La première est une opération de reboisement. Opération dénommée 10 mille jeunes, 10 mille plants. A l’issue de ce reboisement, nous allons enchainer avec l’opération don de sang. Puisque nous comptons également récolter le maximum de poches de sang pour le Centre national de transfusion sanguine (CNTS). Naturellement, entre les deux actions, nous aurons des messages de paix à l’adresse des amis, jeunes, qui seront des nôtres.

Votre activité est organisée au même moment qu’une marche de l’opposition politique. N’est-ce pas une coïncidence ou un sabotage ?

Nous sommes une structure associative qui prône la paix au Burkina Faso. Nous avons établi notre programme d’activités depuis janvier et nous essayons au mieux de pouvoir honorer ce calendrier. C’est ce qui nous a amenés à fixer la date du 23 août pour l’opération de reboisement et de don de sang. Pour moi, ce n’est qu’un pur hasard de calendrier si, à deux reprises, nos activités coïncident. C’est une simple coïncidence. Si non, cela n’a rien à voir avec la marche de l’opposition.

Quelle est donc votre position sur les questions telles que la mise en place du Sénat et la modification de l’article 37 ?

Notre structure prône la relecture de notre Constitution pour permettre qu’il y ait référendum au Burkina Faso afin que le peuple, qui est souverain, puisse décider de son propre avenir. Donc, nous soutenons fermement le référendum et la mise en place du Sénat. Nous souhaitons que son excellence, Blaise Compaoré, rebelote en 2015.

De quels moyens disposez-vous pour réunir les dix mille jeunes en vue de la réussite de votre activité ?

Nous sommes une structure qui couvre les 55 secteurs et les 12 arrondissements, et même les 45 provinces. C’est une structure d’envergure nationale. Nous avons des amis et des partenaires et vous savez que les premiers moyens d’une structure proviennent de la bonne volonté de chaque membre qui constitue la structure. Donc, en notre sein, nous avons une organisation qui nous permet de rassembler un minimum de moyens. Et nous travaillons en réalité avec les moyens de bord. Si nous avons des partenaires qui nous accompagnent, il n’y a aucun problème. Mais comme je l’ai dit, notre action se focalise surtout sur la paix. Nous voulons dire à l’ensemble des jeunes du Burkina Faso de travailler à consolider la paix. Parce que tant qu’il n’y a pas de paix, il n’y a pas de développement. Ce sont les moyens dont nous disposons, à travers notre structure, que nous utilisons pour réaliser nos activités.

De son retour de Washington, vous étiez à l’accueil du président du Faso à l’aéroport. Il semble que les jeunes qui ont fait le déplacement ont reçu des billets de banque. Alors, avez-vous de l’argent à donner aux jeunes qui feront le déplacement ?

J’ai appris effectivement à travers la presse que les gens ont reçu de l’argent. Moi, je n’en ai pas reçu. Ça c’est un, et je n’en ai pas donné. Je n’ai pas souvenance qu’effectivement, quelqu’un, à travers l’organisation que nous avons faite pour accueillir le président du Faso, ait reçu quelque chose. Pas du tout. Nous avons pu avoir des cars pour le déplacement de nos amis, jeunes, parce que c’était la nuit, pour venir accueillir le président du Faso. Nous nous sommes organisés au niveau des 55 secteurs et des 12 arrondissements pour que le déplacement puisse être effectif. Mais, nous n’avons eu aucun franc pour donner à qui que ce soit, en dehors du fait que nous avons pu mobiliser 12 cars au niveau des arrondissements pour transporter nos amis à l’aéroport.

Vous êtes pour le référendum, par ces temps courent. Alors, est-ce que vous avez une idée du calendrier de sa tenue pour assouvir votre soif ?

Nous sommes une structure association qui soutient et nous n’avons pas de pouvoir de décision. Ce que nous faisons, c’est soutenir et nous souhaitons que celui-là qui doit donner le top de départ pour que le référendum ait lieu le fasse le plus vite possible. Comme je l’ai dit, notre structure n’attend que cela. Nous travaillons à cela et nous ferons en sorte que ce référendum, si la date est choisie, puisse être réellement une réussite, pour que l’ensemble du peuple burkinabè sache effectivement que le président du Faso est l’homme qu’il faut à la tête de notre pays, parce que c’est un grand homme qui prône la paix, le développement et qui a un grand amour pour sa nation 1.


Par Toua Ladji TRAORE
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