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Mouche tsé-tsé et trypanosomose: une mission de supervision de la FAO sur le terrain dans les Hauts-Bassins
Publié le mercredi 20 aout 2014  |  Sidwaya
José
© Autre presse par DR
José Graziano da Silva, directeur général de l`Organisation des Nations Unies pour l`alimentation et l`agriculture (FAO)




Le représentant-résident de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Burkina Faso, Aristide Ongoné Obamé, a effectué une mission de supervision des activités menées dans le cadre du projet TCP/BKF/30401 dans les Hauts-Bassins. Ce déplacement du 13 au 15 août 2014, lui a permis de voir les actions de la Campagne panafricaine d’éradication de la mouche tsé-tsé et la trypanosomose (PATTEC) sur le terrain.

Visite de l’Ecole de lutte anti-tsé-tsé (ELAT), de l’insectarium à Darsalamy et entretien avec les Comités de gestion à Samorogouan, ont constitué l’essentiel du programme de visite de la mission de supervision du représentant-résident au Burkina Faso de la FAO, Aristide Ongoné Obamé, du 13 au 14 août 2014, dans la région des Hauts-Bassins. Il a indiqué que son institution a financé un projet dans le cadre du programme de coopération technique, afin d’appuyer les communautés pour lutter contre la trypanosomose. «Nous luttons contre la maladie elle-même et le vecteur : la mouche tsé-tsé. Comme le projet tire à sa fin et les rapports de clôture sont en train de se faire, c’est pourquoi je suis venu voir les activités de terrain », a-t-il déclaré. Aussi, a-t-il indiqué que son déplacement dans la localité de Samorogouan, à une cinquantaine de kilomètres de Orodara, lui a permis de constater la présence de la maladie. Aristide Ongoné Obamé a ainsi estimé que s’il n’y a pas d’action contre cette maladie, l’élevage ne peut prospérer dans la zone. Selon le chef de la zone pastorale de Samorogouan, Jean Claude Kiénou, il y a une persistance de la trypanosomose dans localité qui détruit le cheptel, mais avec les actions de la PATTEC contre cette maladie, la situation s’améliore au fil du temps. Ces propos ont été corroborés par ce propriétaire d’un troupeau de 62 bœufs, Moussa Koné. En effet, a-t-il reconnu, avant les actions de la PATTEC, il y avait fréquemment des animaux qui mourraient du fait de la trypanosomose, mais avec les vaccinations et la lutte contre la mouche tsé-tsé, la situation sanitaire s’est améliorée.

S’approprier les acquis du Projet

En ce qui concerne l’impact du projet TCP/BKF/30401, le représentant-résident de la FAO au Burkina Faso a affirmé qu’à première vue, il est positif. «J’ai vu la santé des troupeaux, j’ai vu le vétérinaire en action au centre de soins. Ce qui est important, il faut qu’on préserve les acquis et que les populations s’en approprient », a-t-il affirmé. Aristide Ongoné Obamé s’est aussi entretenu avec les Comités de gestion (COGES), mis en place à Samorogouan pour gérer les acquis et un fonds de roulement afin de les accompagner à cet effet. Pendant l’entrevue, il a insisté sur la préservation des acquis obtenus dans le cadre des actions du projet, afin de lutter contre la faim, objectif de son institution. Pour le coordonnateur du la Campagne panafricaine d’éradication de la mouche tsé-tsé et la trypanosomose (PATTEC), le Dr Issa Sidibé, la visite du représentant de la FAO lui a permis de voir les actions de sa structure sur le terrain. « Nous sommes contents à plus d’un titre, dans la mesure où il a pu rencontrer les bénéficiaires du projet. Son appréciation des actions est plus importante que le nôtre », a-t-il indiqué. Par ailleurs, le Dr Sidibé a affirmé que la FAO contribue à renforcer les capacités de la PATTEC. « Elle a permis la mise en place des COGES et la formation des bénéficiaires pour leur permettre de gérer les acquis », a-t-il dit. Qu’à cela ne tienne, Issa Sidibé a laissé entendre que la PATTEC attend les recommandations de la FAO en ce qui concerne ce projet. « Nous voulons une capitalisation pour une durabilité des acquis. C’est la première action dans cette zone, elle est pilote. Nous souhaitons l’étendre à d’autres zones comme les Cascades et même le Mali. Nous voulons montrer que l’expertise est là, prête à être utilisée dans d’autres horizons», a-t-il conclu.

Evariste YODA

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