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Sidwaya N° 7308 du 3/12/2012

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Législatives - municipales : Me Hermann Yaméogo a voté, mais il n’est pas candidat
Publié le mardi 4 decembre 2012   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
le vote de Me Hermann Yaméogo


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Le scrutin du 2 décembre 2012 s’est déroulé dans la sérénité à Koudougou. Dès 6 heures déjà, les bureaux de vote, disséminés dans les écoles, étaient ouverts. Un détour dans les bureaux de vote d’abord à l’école de Bourkina ‘’A’’ sise au secteur n°10, puis à l’école Song-Taaba et à l’école de Dapoya au secteur n°1, a permis de constater une affluence aux environs de 7 heures. Le président de l’UNDD, Me Hermann Yaméogo qui s’était annoncé pour 7 h30 se faisait attendre. Quelques hommes de médias faisaient le pied de grue dans l’enceinte de l’école de Dapoya, caressant le secret espoir de pouvoir arracher quelques mots au président du parti de la panthère.

L’attente a été longue. C’est finalement aux environs de 12 heures que deux véhicules font leur irruption dans la cour de l’école. A bord, Me Hermann Yaméogo et son frère Noël Yaméogo. Ils se dirigent vers le bureau de vote n°1. A l’intérieur, on pouvait voir les membres du bureau de vote et les délégués des partis venus en faction, sans oublier les agents de sécurité. Après des gestes de salutations et les formalités d’usage, Me Yaméogo devance son frère au vote. Nous l’accostons à sa sortie pour lui tendre le micro mais il préfère donner la parole à Noël Yaméogo. « Pour l’instant, le vote est serein et tout se passe bien. Nous souhaitons que cette sérénité se maintienne jusqu’à la fin des élections.

En ce qui concerne les résultats, nous sommes confiants parce que nous avons fait un travail fort appréciable pendant la campagne. A moins d’un cataclysme, nous pourrons remporter la majorité aux municipales. Ce qui fera de nous, de nouveau, maîtres à bord à la mairie de Koudougou où nous pourrons redéployer le développement pour le bonheur des Koudougoulais », a-t-il dit. Et les voilà repartis aussitôt. Pendant ce temps, la cour de l’école grouillait encore de monde avec l’arrivée d’autres personnes. Cependant, certains électeurs, las d’attendre leur tour pour voter, désertent les rangs parce qu’à les entendre, des occupations urgentes les attendaient. A la question de savoir s’ils pourront revenir dans la soirée, ils répondaient sans conviction. Il faut dire, en effet, que nombre d’électeurs prennent assez de temps (environ 5 mn) pour voter si bien que ça traîne.

Pascal Y. BAKO

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