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Le Pays N° 5250 du 3/12/2012

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Elections couplées 2012 à Dori : le PDS/METBA en tête
Publié le mardi 4 decembre 2012   |  Le Pays




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Après la fermeture des bureaux de vote, à la Commission électorale communale indépendante (CECI) de Dori le 2 décembre à 18h, la principale tâche qui suivait était le dépouillement. Dans certains bureaux de vote, cela n’a pas été chose aisée. Il faut compter, compter et encore compter puis recompter. Ambiance de la nuit du 2 au 3 décembre 2012 dans les bureaux de vote du secteur 1 de la ville de Dori.

Aussitôt la majorité des bureaux de vote fermés à 18h à Dori, il fallait s’atteler au dépouillement. Cette phase a semblé la plus délicate dans la commune. Aux bureaux de vote 1, 2, 3 et 4, l’ambiance était tendue. Tout le monde est en alerte. Les portes des bureaux bien que fermées, les fenêtres ont été envahies par des électeurs qui entendaient être témoins d’une phase combien délicate. Interdit de laisser passer une voix. Dans le bureau de vote n°1, un délégué de bureau a exigé que le nom du parti voté soit crié à haute voix, ce qui permettrait à ceux qui sont hors de la salle de suivre également le décompte. « PDS/METBA, CDP, PDS/METBA, CDP », criait celui qui faisait le décompte. Puis à un moment donné, « bulletin nul ». Mais cela ne passera pas.

La déléguée du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) fait comprendre que ce n’est pas un bulletin nul. Elle demande à voir de près le bulletin, ce qui fut chose faite. Elle insiste pour que le vote de son parti soit validé, ce qui a été accepté par les autres membres du bureau et délégués de parti. « J’ai remarqué que quand il y a un petit doute sur mon parti, vous annulez le vote, je ne suis pas d’accord », a-t-elle assené. Dans un autre bureau de vote, toujours dans l’enceinte de l’école C, les nerfs sont tendus, la fatigue se fait sentir sur les visages. Le président du bureau de vote n°1, Gérard Tiendrébéogo, semble angoissé mais il reste serein. Il est 22h. Le dépouillement se poursuit. L’on est aux municipales.

Le nombre des inscrits est de 492. Au décompte, l’on trouve 402 bulletins mais à l’émargement, il y a 412 signatures. « Il faut trouver là où se pose le problème », lance le président du bureau. A nouveau, il faut compter les bulletins pendant que le président et un autre membre du bureau comptent les signatures. Les délégués des partis sont impatients et libèrent la salle « pour prendre de l’air ». Gérard Tiendrébéogo les interpellent, « nous allons recompter.» A 22h45, le compte est bon. Les signatures et le nombre de votants coïncident. L’on peut passer au remplissage des procès-verbaux et des fiches de répartition des voix.

Le PDS/METBA vient en tête tant aux municipales qu’aux législatives dans ce bureau. Dans la majorité des bureaux de vote de l’école C, le PDS/METBA vient en tête, suivi du CDP, de la CFD/B et du PAREN de Laurent Bado. A chaque fois que les électeurs amassés derrière les fenêtres et les portes se rendent compte de la victoire provisoire du PDS/METBA, c’est la joie. L’on fait vrombir les motos et l’on pousse des cris de joie. Quelques candidats aux municipales sont tapis dans la nuit noire de la cour de l’école et quand c’est la victoire du parti, on pousse des cris de joie avant de quitter les lieux. A travers la ville, c’est la même ferveur. On entendait des klaxons de motos partout, pendant que les membres des bureaux de vote transportaient et le matériel et les résultats vers la CECI.

Aimé NABALOUM (Envoyé spécial à Dori)

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