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Zéphirin Diabré : «Pas besoin d’homme fort pour avoir des institutions fortes»
Publié le jeudi 14 aout 2014  |  RFI
Marche-meeting
© aOuaga.com par A.O
Marche-meeting du 18 janvier : l`opposition fait le point des préparatifs
Jeudi 16 janvier 2014. Ouagadougou. Le chef de file de l`opposition politique, Zéphirin Diabré, a animé une conférence de presse pour faire le point des préparatifs de la marche-meeting du 18 janvier contre la mise en place du Sénat et la modification de l`article 37 de la Constitution




Les pays d’Afrique ont-ils besoin d’hommes forts pour construire leurs institutions ? Lors de son passage à Washington pour le sommet États-Unis–Afrique, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a affirmé que oui. C’était au micro de RFI. Le chef de l’Etat burkinabè a également indiqué qu’il pourrait avoir recours au référendum pour trancher la question d’une modification de la Constitution, et éventuellement se représenter en 2015. L’opposition burkinabè lui répond aujourd’hui par la voix de son chef de file, Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Il est interrogé par Laurent Correau.

« Il n’y a pas d’institution forte s’il n’y a pas bien sûr d’homme fort », a déclaré le président burkinabè Blaise Compaoré, lors d’une interview qu’il a accordée à RFI. « Il faut une construction des institutions dans la durée, la stabilité ». Qu’est-ce que vous en dites ?

Zéphirin Diabré : Non, je ne suis pas d’accord avec cette interprétation de la notion « d’institution et d’homme fort ». On n’a pas besoin d’homme fort pour avoir des institutions fortes. On a besoin d’hommes grands. Il y a une grande différence. L’Afrique a connu des hommes forts. Mobutu est un exemple, il était omnipotent, omniscient, il dirigeait le pays d’une main de fer. Il était très autoritaire, vénéré, respecté et craint par tout le monde. Il n’a pas laissé un héritage qui puisse nous inspirer aujourd’hui en termes d’institutions. Mandela était un grand homme. Il n’était pas un homme fort. C’était un démocrate qui parfois même a été mis en minorité au sein de son propre parti et qui a milité malgré sa dimension historique, a accepté de suivre les règles des uns et des autres. Lui a laissé un héritage. Ce ne sont pas les hommes forts qui laissent des héritages, ce sont les hommes grands.

Et dans le cas du Burkina Faso, qu’est-ce que vous considéreriez comme un homme grand ?

... suite de l'article sur RFI

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