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Mali: le médiateur reçoit des émissaires de Bamako avant des pourparlers
Publié le lundi 3 decembre 2012   |  AFP


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© Présidence par DR
Audience du président de la république : le président Blaise Compaoré a reçu l’ancien président burundais Pierre Buyoya, Haut Représentant de l’Union Africaine (UA) pour le Mali et Sahel
Jeudi 15 novembre 2012. Ouagadougou


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OUAGADOUGOU - Le président burkinabè Blaise Compaoré,
médiateur dans la crise malienne, a reçu lundi une délégation du gouvernement
malien, pour lui soumettre un "agenda de pourparlers" avec les groupes armés
Ansar Dine et MNLA, a constaté un journaliste de l'AFP.
La délégation de quatre personnes, conduite par le ministre malien des
Affaires étrangères Tiéman Coulibaly, a retrouvé à Ouagadougou le président
Compaoré, médiateur pour la Communauté économique des Etats d'Afrique de
l'Ouest (Cédéao).
Selon une source proche de la médiation, M. Compaoré va soumettre au
pouvoir malien de transition un "agenda de pourparlers" avec Ansar Dine et le
Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Mouvement surtout composé de Touareg maliens, Ansar Dine est l'un des
groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, où ils appliquent très
strictement la charia (loi islamique).
Rébellion touareg laïque et prônant l'autodétermination du Nord malien, le
MNLA a été évincé en juin de la région par les islamistes avec qui il avait
mis en déroute l'armée malienne en début d'année. Il reste toutefois considéré
comme un acteur clé.
Des délégations d'Ansar Dine et du MNLA sont arrivées depuis ce week-end à
Ouagadougou en vue de premières discussions avec la délégation de Bamako.
M. Compaoré pousse à une solution négociée alors qu'au même moment se
prépare une intervention armée africaine, qui attend l'aval de l'ONU.
Si ces discussions aboutissaient, une éventuelle opération militaire ne
devrait viser que les groupes "terroristes" occupant le nord du Mali, les
jihadistes surtout étrangers d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du
Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
Cependant, certains à Bamako refusent tout compromis avec Ansar Dine et le
MNLA. Plusieurs associations et partis politiques maliens se sont dits samedi
contre toute négociation avec ces mouvements et ont récusé la médiation de M.
Compaoré.

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