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Dernier meeting du CDP : Entre confiance et prudence
Publié le vendredi 30 novembre 2012   |  Autre presse




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Grande a été la mobilisation à la Place de la nation à Ouagadougou pour le dernier meeting du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ce 30 novembre 2012. Mais grande n’était pas la confiance dans la voix des orateurs. Tous ont demandé que la mobilisation constatée soit transformée en suffrages le 2 décembre 2012.

Comme depuis le début de cette campagne électorale, le CDP a relevé le pari de la mobilisation à la Place de la nation. Le moins que l’on peut dire, c’est que l’ancienne Place de la Révolution n’était pas vide. Des cars entiers ont charrié du monde et il y avait du CDP plein la vue.

« Si nous perdons, tout sera foutu ! »

Cependant, les discours prononcés à la queue leu leu ne respiraient pas la sérénité ou la confiance souveraine et totale si familière au parti au pouvoir. Tous ont loué la forte mobilisation, mais tous ont déclaré qu’ils espèrent que cette mobilisation et ces slogans scandés à tue-tête seront convertis en suffrage le 2 décembre.

« Ne vous rassemblez pas ici et allez voter autre chose ! Vous aurez tué le parti ! », s’exclame Simon Compaoré. « Si vous ne votez pas CDP le 2 décembre, votre présence ici n’aura eu aucun intérêt », reprend François Compaoré.
« Ne vous laissez pas berner par des vendeurs d’illusions », conseille Patiendé Arthur Kafando, tête de liste au Kadiogo. Quant à Assimi Koanda, il a lancé des piques anonymes qu’un observateur averti n’aura pas de mal à deviner qu’elles s’adressent à Saran Sérémé, tonitruante démissionnaire du CDP, à qui colleraient bien des phrases du genre « certains sont oublieux et foncièrement ingrats » ou « nouveaux convertis ».

« Je ressens la nécessité de nous battre pour faire élire nos députés »

Du reste, la plupart des discours se sont adossés sur la poursuite du programme du Président Blaise Compaoré, mettant en balance l’impossibilité de poursuivre ce programme si le CDP venait à ne pas remporter une « majorité confortable ». Et qui peut se traduire par cette phrase lancée par le maire sortant de Ouagadougou : « Si nous la perdons (la bataille du 2 décembre), tout sera foutu ! ».
En conclusion, le CDP ne va pas à ces élections dans une confiance totale et absolue. Son conseiller politique, Djibrill Bassolé, l’a reconnu dans l’édition 13 du journal de campagne du CDP : « Pour ces élections, le parti doit mobiliser davantage. Car, à la différence des élections précédentes où nous étions assurés d’une majorité écrasante, je ressens la nécessité de nous battre pour faire élire nos députés et nos conseillers municipaux ».

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