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Croisade contre le référendum sur l’article 37 : l’opposition appelle à une marche-meeting
Publié le mercredi 13 aout 2014  |  Sidwaya
Conférence
© aOuaga.com par A.O
Conférence de presse du chef de file de l`opposition
Jeudi 25 juillet 2013. Ouagadougou. Le chef de file de l`opposition politique a animé une conférence de presse sur la marche-meeting du 28 juillet contre la mise en place du Sénat




Au cours d’un point de presse organisé le mardi 12 août 2014 à Ouagadougou, le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) a annoncé une marche de protestation dans la capitale, le samedi 23 août prochain, contre le projet de référendum.

L'opposition burkinabè sera de nouveau dans la rue pour s’opposer à la modification de l’article 37 de la Constitution, limitant à deux, le nombre de mandats présidentiels. Et la raison de ce durcissement de ton à l’encontre des "pro-référendum’’, une phrase du président du Faso, Blaise Compaoré, la semaine dernière, à Washington: "Il n'y a pas d'institutions fortes, sans hommes forts". Cette déclaration du chef de l’Etat dans la presse internationale lors du sommet Afrique-Etats-Unis a été perçue dans les rangs du Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) comme une volonté du président Compaoré d’organiser un référendum pour modifier l’article querellé. Et c’est pour couper court à ces velléités référendaires que des formations politiques, regroupées au sein du CFOP-BF, ont tenu le mardi 12 août dernier une conférence de presse, au cours de laquelle, elles ont annoncé l'organisation d'une marche-meeting, le samedi 23 août 2014 à Ouagadougou, pour marquer leur opposition au projet présidentiel. Pour les animateurs de la rencontre, Zéphirin Diabré, Roch Marc Christian Kaboré, Bénéwendé Stanislas Sankara, la déclaration du chef de l’Etat est inopportune. Fustigeant toutes idées relatives au référendum et à la mise en place du Sénat, le CFOP, à travers son premier responsable, Zéphirin Diabré, a indiqué qu'il ne reculera pas d’un iota, soutenant que le changement et l'alternance sont une exigence pour un avenir de paix, de prospérité et de bonheur aux générations futures. Selon Roch Marc Christian Kaboré, président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), l’un des animateurs de la conférence de presse, le pays n'a pas besoin d'un «homme fort ». Car, justifie-t-il, la notion « d'homme fort » pourrait ramener le Burkina Faso à un Etat d'exception. Dans les échanges, les acteurs ont indiqué que les cotisations populaires pour le soutien du CFOP vont se poursuivre jusqu'au jour du changement. En attendant de donner de plus amples informations sur la manifestation, l'opposition appelle à une forte mobilisation. Elle a dit suivre de près l'information selon laquelle des menaces pèseraient sur le journaliste, Ahmed Newton Barry du bimensuel d’information, « L’Evènement » avant d’ajouter que la liberté d'expression ne saurait être violée au Burkina Faso.

Wanlé Gérard COULIBALY
gerard_coul@yahoo.fr
Ourya Soura
(Stagiaire)
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