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Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso : des stratégies pour renforcer les officines
Publié le mardi 12 aout 2014  |  Sidwaya




L’Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso(ONPBF) a organisé en collaboration avec le ministère de la Santé et le syndicat des pharmaciens, une conférence de presse, le vendredi 8 août 2014 à Ouagadougou. Face à la presse, les conférenciers ont entre autres donné des informations sur le fonctionnement des officines.

L’Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso (ONPBF) veut rendre les médicaments accessibles à toute la population. Car aujourd’hui, les clients des pharmacies rencontrent beaucoup de désagréments qui sont entre autres, les longues files d’attente dans les pharmacies de garde et pendant les heures de pointe (17h à 19h), surtout pendant la saison pluvieuse, les grandes distances à parcourir d’une pharmacie à l’autre, la disparité des prix d’une officine à l’autre, l’indisponibilité des médicaments dans certaines officines. C’est ce qu’a expliqué le secrétaire général de l’ONPBF, Brice Zoungrana, au cours d’un point de presse, le vendredi 8 août 2014 à Ouagadougou. Pour faire face à la situation, a-t-il dit, les 6 et 7 mai 2014, s’est tenu à Koudougou un atelier. A l’issue de ce conclave, selon ses dires, ils ont convenu, entre autres, de la mise en place d’une pharmacie hospitalière, d’un système de suivi des stocks pour prévenir les ruptures, d’une 2e caisse pendant les périodes à grande affluence, l’augmentation du nombre de pharmacies pendant la garde par la révision à la baisse du nombre de groupes qui passe de 5 à 4, ce qui donne en moyenne 32 officines par groupe contre 25 antérieurement, et l’augmentation du nombre d’agents par équipe de garde. Malgré les efforts que consent l’Ordre des pharmaciens, a-t-il déploré, les pharmaciens sont confrontés à de nombreux défis. Il a fait cas de la prolifération des médicaments de la rue, la concurrence déloyale. C’est pourquoi, le secrétaire général, Brice Zoungrana, a dit compter sur la bonne foi de tous les acteurs pour venir à bout de ce phénomène. « La non-application du droit de substitution par les prescripteurs et la non fonctionnement de la pharmacie hospitalière, sont entre autres, les défis qu’il faille relever afin que les officines puissent travailler de matière efficiente pour le bonheur de tous », a précisé M. Zoungrana.

Emmanuel BICABA
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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