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Sortie de promotion à l’EPFEP-EB de Banfora : 136 élèves-maîtres pour vaincre l’ignorance
Publié le mardi 12 aout 2014  |  Sidwaya
9e
© aOuaga.com par A.O
9e Edition des Universités Africaines de la Communication (UACO)
Jeudi 21 novembre 2013. Ouagadougou (Hotel Azalai Independence). Début des activités de la 9e Edition des Universités Africaines de la Communication (UACO). ph : Alain Edouard Traoré, ministre de la communication




L’Ecole privée de formation des enseignants du primaire « Les Elites » du Burkina (EPFEP-EB) de Banfora a abrité, le samedi 9 août 2014, la cérémonie de fin de formation marquée par la remise de diplômes à sa première promotion. La sortie des 136 élèves-maîtres a été coparrainée par le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement et son homologue des Enseignements secondaire et supérieur.

Après deux années de formations théorique et pratique (2012-2014), la première promotion de l’Ecole privée de formation des enseignants du primaire «Les Elites» du Burkina (EPFEP-EB), forte de 136 élèves-maîtres, a enregistré, à en croire son directeur, El hadj Moussa Ouattara Héma, un taux de succès de 100% à l’examen du Certificat élémentaire d’aptitude pédagogique (CEAP). Une performance que ce dernier attribue à une équipe «chevronnée, dynamique et motivée» de formateurs, d’inspecteurs et de conseillers pédagogiques. De son côté, le fondateur de l’Ecole, Baba Soulama, tout en leur rendant hommage, a indiqué que «ces enseignants qui sortent de cette école feront, à n’en pas douter, des jeunes burkinabè, des citoyens libres, responsables, producteurs et créatifs, des citoyens de la démocratie et des bâtisseurs de l’économie burkinabè, des hommes et des femmes capables de promouvoir la paix sociale et la solidarité nationale». C’est en cela qu’il a fait allusion à l’une des philosophies majeures de l’UNESCO qui soutient que «C’est dans l’esprit de l’homme que poussent les germes de la guerre et que c’est dans l’esprit de l’homme qu’il faut semer les germes de la paix». L’école, selon lui, est le champ par excellence pour cultiver ces germes de la paix, et ces jeunes enseignants et enseignantes sont prêts à cette tâche, car ils sont «tous compétents et motivés, conscients de leurs responsabilités et soucieux du devenir de ce pays». Chose réaffirmée par le délégué des stagiaires, Siaka Ouattara, qui a indiqué par ailleurs que l’ouverture de cet établissement à Banfora a constitué une bouffée d’oxygène pour les populations de la région des Cascades.


Maintenir l’élan de combativité

Au nom des ses camarades, il a rendu un hommage appuyé à la Ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), présidente de ladite cérémonie, à leurs encadreurs et au fondateur, pour le mérite d’avoir pensé à ériger une école de formation des élèves-maîtres dans la cité du Paysan noir. Faisant allusion à l’ouverture de l’EPFEB-EB et aux résultats obtenus, le maire de Banfora, Bahona Alexis Soulama, a confié que «pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître». Il a exhorté les lauréats à être exemplaires dans le travail, à maintenir l’élan de combativité et de perfection dans toutes leurs activités scolaires futures. «Soyez humbles, courtois, et très respectueux des grands principes du métier d’enseignant que vous avez choisi d’embrasser», a-t-il renchéri. Dans son adresse lue par son secrétaire général, la MENA, Koumba Boly, a rassuré les stagiaires qu’après quelques années de service, ils se sentiront mieux dans ce métier et qu’ils l’aimeront davantage. Aux populations de Banfora, Koumba Boly dira que l’ouverture de cette école est une vraie chance. Ce d’autant que les stagiaires n’auront plus à se rendre dans d’autres régions pour la formation. S’adressant aux lauréats appelés à passer le test de recrutement des instituteurs adjoints certifiés par la Fonction publique, elle a dit ceci : «Vous ne devrez pas faillir à votre mission quelles que soient les difficultés que vous rencontrerez». Prenant la parole au nom de son collègue des Enseignements secondaire et supérieur, le ministre Alain Edouard Traoré en charge de la Communication a tout de suite relevé que «Le niveau de l’éducation d’un pays est tributaire du niveau de développement et de la qualité du système éducatif ». C’est pourquoi, il a salué «l’audace» du fondateur de l’EPFEB-EB, Baba Soulama, d’avoir pensé à ouvrir cette école malgré les adversités. «Ce que nous célébrons aujourd’hui s’appelle, le développement qui va amener le Burkina vers un lendemain meilleur». Pour finir, le co-parrain a promis de suivre ses filleuls dans leur carrière et les a exhortés à être des travailleurs modèles sur le terrain et à mériter les «bons qualitatifs» de l’administration publique ou privée qui les engagera.


Frédéric OUEDRAOGO
ouedfredo2003@yahoo.fr
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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