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Ordre des pharmaciens du Burkina : de nouvelles mesures pour améliorer l’accès au médicament
Publié le mardi 12 aout 2014  |  FasoZine
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© Autre presse par DR
Ordre des pharmaciens du Burkina: de nouvelles mesures pour améliorer l’accès au médicament




Des difficultés liées au fonctionnement des officines pharmaceutiques s’observent de plus en plus à Ouagadougou. Des préoccupations sont souvent soulevées aussi bien par les pharmaciens que par le ministère de la Santé et les populations. Face à la situation, l’Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso (ONPBF) entreprend des actions. Pour informer les populations burkinabè de ces mesures, l’ordre a rencontré les hommes de média le vendredi 8 août 2014 Ouagadougou.

Le nombre d’officines dans la ville de Ouagadougou a connu une évolution constante et considérable depuis les années 1990 à nos jours. De deux au début des années 1980, le nombre des officines est passé à 108 en 2010 puis à 130 à ce jour. Malgré ce nombre croissant, des préoccupations sont soulevées de part et d’autres. Selon le Dr Brice Evance Zoungrana, secrétaire général du conseil national de l’ONPBF, il s’agit principalement des temps d’attente souvent longs avec de longues files surtout pendant les gardes et les heures de pointes (17h à 19h) et pendant la saison pluvieuse, des longues distances à parcourir d’une pharmacie de garde à une autre, de la disparité des prix des médicaments d’une officine à une autre, de la non disponibilité des médicaments dans certaines officines, du non respect du programme de garde, de l’insuffisance de sensibilisation et d’information des populations sur le fonctionnement des officines, etc.

Face à ces préoccupations, l’ONPBF qui a pour mission première de veiller au respect des principes de moralité, de probité et de dévouement indispensable à l’exercice de la pharmacie et l’observance par tous les membres, des devoirs professionnels ainsi que des règles édictées par le code de déontologie des pharmaciens, en concertation avec le syndicat des pharmaciens et l’Apropharm, a entrepris un certain nombre d’actions. Il s’agit notamment de l’augmentation du nombre de pharmacies pendant la garde par la révision à la baisse du nombre de groupes qui passe de 5 à 4. Ce qui donne une moyenne de 32 officines par groupe, contre 25 antérieurement, la large diffusion du calendrier de garde, l’augmentation du personnel de garde, la proposition de mise en place d’une deuxième caisse pendant les périodes de grandes affluences, etc.

Malgré les efforts consentis, il demeure des défis majeurs à relever, selon le Dr Zoungrana. A ce propos, l’on peut retenir : l’insécurité qui gagne les officines due aux cambriolages et aux braquages répétés (plus d’une vingtaine d’officines victimes depuis 2012 avec mort d’homme), la prolifération des médicaments de la rue, le non fonctionnement de la pharmacie hospitalière etc. Conscient que les populations ne demandent qu’à avoir accès à des médicaments de qualité en tout temps et en tout lieu, l’ONPBF, réaffirme que « les pharmaciens du Burkina n’ont d’autres objectifs que de servir la santé publique en mettant des médicaments de qualité, accessibles, à la disposition de tous les Burkinabè ». Il appelle à l’engagement de tous en vue de l’amélioration de la santé des populations, et invite par ailleurs celles-ci, à s’informer des horaires de garde afin d’éviter certains désagréments.

Abel Azonhandé
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