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François Albert Amichia, président du CCT-UEMOA : « Les résultats obtenus en deux ans signifient que le CCT doit aller au-delà de son statut d’organe consultatif »
Publié le lundi 11 aout 2014  |  Ivoire Presse
Réunion
© Autre presse par DR
Réunion relative au projet de règlement portant institution d’un mécanisme communautaire de financement des collectivités territoriales de l’Uemoa
Lundi 11 août 2014. Abidjan. Le Conseil des collectivités territoriales de l’Union économique et monétaire ouest africaine (CCT-UEMOA) organise une réunion des présidents de commissions techniques et du Bureau dudit conseil à Abidjan.




Le Conseil des collectivités territoriales de l’Union économique et monétaire ouest africaine (CCT-UEMOA) organise depuis ce lundi 11 août 2014, une réunion des présidents de commissions techniques et du Bureau dudit conseil à Abidjan. L’objectif principal de cette rencontre qui est prévue sur deux (2) jours, est d’analyser le « Projet de règlement portant institution d’un mécanisme communautaire de financement des collectivités territoriales de l’Uemoa ». A l’ouverture, le Président du CCT-UEMOA, le ministre François Albert Amichia, Maire de Treichville, a fait savoir que la présente rencontre revêt un caractère déterminant, pour les prochaines étapes à franchir par cette institution. Selon le Président du CCT-UEMOA, les observations relevées par les services juridiques de la commission de l’Uemoa, soulèvent des interrogations pertinentes sur les missions assignées au CCT dans la gestion du mécanisme de financement. « La présente réunion vise donc à revisiter ces observations et trouver des réponses pertinentes pour la validation du mécanisme proposé, tout sans oublier de l’optimiser tout en appréciant objectivement, les observations faites à son égard », a-t-il souligné. Pour le Président François A. Amichia, au cours de ces deux années de fonctionnement du CCT, les séminaires et ateliers, ainsi que les rencontres de plaidoyer organisées, ont permis de mobiliser l’appui d’importants partenaires techniques et financiers, qui n’attendent que la validation dudit mécanisme. « Ce mécanisme est un préalable à la réalisation de projets et programmes voulus par nos collectivités et au décaissement de fonds en direction de nos populations », a-t-il précisé. Mieux pour le Premier responsable du CCT, « Les résultats obtenus en deux ans signifient que le CCT, doit aller au-delà de son statut d’organe consultatif, et nous devons tous nous orienter dans ce sens. Le CCT peut et doit devenir un ordonnateur délégué ». Pour lui donc, ce sont les résultats de cette rencontre qu’attendent les nombreux partenaires (Union européenne, la coopération suisse, la Boad, la Bidc…) qui ont décidé de les accompagner dans leurs objectifs pour le bien-être des populations. Le représentant résident de la Commission de l’Uemoa, Cheick Ndir a, pour sa part, salué cette rencontre. Parce que les questions liées au financement et au renforcement des capacités des collectivités territoriales ainsi que le développement économique local, constituent des préoccupations majeures de l’institution qu’il représente. Il a par ailleurs indiqué que le temps est donc venu pour la Commission de l’Uemoa de redéfinir une véritable vision de développement pour les populations et apporter une plus grande cohérence et efficacité à l’action communautaire de base. Aussi a-t-il affirmé que le texte sur lequel doit travailler les présidents de commission du CCT et le Bureau qui n’est qu’un projet, à travers les différentes contributions des uns et des autres, dans la forme et dans le fond, permettront de l’enrichir profondément et de lui conférer une grande valeur ajoutée. Enfin, M. Adjonou Kasségné, président de la Commission des affaires générales et institutionnelles du CCT qui préside ces travaux a dit que pendant ces deux jours de rencontres, ils s’attèleront à rechercher les réponses adéquates pour ne pas décevoir les populations. Raison pour laquelle, ils se sont attaché les services d’un juriste communautaire de haut niveau, dont la mission est d’apporter l’éclairage nécessaire en vue de la formulation de réponses idoines au plan juridique. Il a rappelé aux uns et aux autres qu’après deux ans d’existence, le CCT se trouve à un tournant fondamental et décisif qui déterminera la suite de son évolution. C’est pourquoi a-t-il invité chacun à contribuer mieux à son essor et à être assidu aux différents travaux.
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