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Crash du vol d’Air Algérie
Publié le vendredi 8 aout 2014  |  Sidwaya
Crash
© RTB par DR
Crash du vol AH 5017 d`Air Algérie : le chef de l`Etat rencontre les familles des victimes
Samedi 26 juillet 2014. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat, Blaise Compaoré, a rencontré dans l`après-midi les parents des victimes du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie




La cellule de crise, née du crash de la compagnie d'Air Algérie, s'est entretenue avec les journalistes, le jeudi 7 juillet 2014, à Ouagadougou pour faire part de l'état d'avancement de l'enquête sur le drame.


Les analyses des enregistrements de la première boîte noire, celle placée à l'arrière de l'avion, ont révélé que l'aéronef a décollé de l'aéroport internationale de Ouagadougou sans problème. Il a atteint sa vitesse de croisière normale de 31 000 pieds. Aucun paramètre, notamment la communication avec les aiguilleurs du ciel, la préparation et la configuration de l'aéronef, le roulage, le vario positif (vitesse au-delà de laquelle le décollage ne peut être interrompu), ne souffrait d'une quelconque ambigüité. Ces informations ont été communiquées à la presse par la cellule de crise, à travers son premier responsable, le général Gilbert Diendéré, le jeudi 7 août 2014 à Ouagadougou. En ce qui concerne la seconde boîte noire, placée dans le cockpit et qui devrait enregistrer les conversations de l'équipage et autres signaux dans le poste de pilotage, elle garde toujours son secret, parce qu’elle a été fortement endommagée. Le déchiffrage des données qu'elle contient nécessite, à cet effet, un recours à des experts plus chevronnés, a indiqué le général. Aussi a-t-il présenté aux hommes des médias les deux enquêteurs burkinabè qui s'étaient rendus à Paris, auprès du Bureau d'enquête d'analyse pour les investigations, à savoir l'inspecteur de l'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC), Claude Yaro, et le mécanicien-navigant, Michel Kiemdé. Par devoir de réserve qu’exige l’enquête, ils ne sont pas autorisés à prendre la parole, a-t-il ajouté. « Les deux personnes ont bien participé à l’audition des boites noires que nous avons retrouvées après le crash. Malheureusement elles ne pourront pas donner de détails, parce que, faisant partie de l’enquête, elles ont le devoir de ne pas divulguer certains détails, qui entrent dans le cadre de l’enquête. Si elles le font, elles seront exclues de la commission», a expliqué le général Diendéré. Toutefois, le chef de la cellule de crise a fait savoir qu'elles ont pris une part active aux opérations de d'enquête et sont disponibles à retourner en France, si besoin est. A la question de savoir si le crash est dû à l’explosion d’une bombe, Gilbert Diendéré a affirmé : « Cela n’était pas possible compte tenu du fait qu’on a retrouvé les débris dans un rayon bien précis. Si l’avion avait explosé en plein vol, on aurait retrouvé des débris à des dizaines ou vingtaines de km du lieu du crash. Or il est tombé tout entier et les débris retrouvés sur un rayon de 500 m ». Les enquêteurs français seraient attendus, dans les prochains jours, au "Pays des hommes intègres" pour plus de détails sur le crash.


Wanlé Gérard COULIBALY
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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