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Crash Air Algérie : les familles des victimes s’organisent en association pour «mieux» suivre le dossier
Publié le mercredi 6 aout 2014  |  AIB
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© RTB par DR
Crash du vol AH 5017 d`Air Algérie : le chef de l`Etat rencontre les familles des victimes
Samedi 26 juillet 2014. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat, Blaise Compaoré, a rencontré dans l`après-midi les parents des victimes du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie




Ouagadougou - Les familles des victimes du crash du vol AH5017 survenu le 24 juillet 2014 dans lequel tous les 116 passagers ont péri, se sont regroupées en association à Ouagadougou, afin de « mieux » suivre le dossier.

L’Association des familles victimes du crash AH5017 de la compagnie Air Algérie (AFVCCAA) a vu le jour le 04 Août 2014 à Ouagadougou avec pour objectifs entre autres, «d’aider à la manifestation de la lumière sur le dossier et à l’identification des restes des corps des disparus », a annoncé mercredi lors d’une conférence de presse, son président Maître Halidou Ouédraogo dont la fille a péri dans le drame.

Selon M. Ouédraogo, par ailleurs président d’honneur du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), l’association, composée de 7 membres permanents et de 2 conseillers œuvrera à «l’état de la solidarité et à ce qu’une telle catastrophe ne se reproduise pas ». Il a ajouté que des actions de reconnaissance administrative de l’association sont déjà en cours.

L’association participera à toute action judiciaire destinée à découvrir la vérité sur les causes et les responsabilités du crash, notamment en se constituant partie civile conformément aux dispositions du code de procédure pénale et conventions en vigueur, a expliqué le président entouré des autres membres.

Un groupe d'avocats burkinabè s'est engagé jeudi à Ouagadougou à se mettre "gratuitement" à la disposition des familles des victimes de ce crash qui souhaiteraient se constituer partie civile.

« Nous ne pouvons pas agir en vase clos. Nous allons travailler avec le Barreau des avocats du Burkina Faso, du MBDHP, de la société civile et la compagnie», a soutenu M. Ouédraogo.

Il a par ailleurs indiqué que plusieurs « zones d’ombre » de cette affaire méritent d’être éclairées. « Nous voulons juste la vérité car il y a eu trop de non-dits. Nous avons constaté des hésitations dans les informations jusqu’à la localisation de l’épave de l’appareil», a-t-il déploré.

Le vol AH 5017 d’Air Algérie, parti le jeudi 24 juillet 2014 de l’aéroport international de Ouagadougou à 1h17mn TU, a disparu en moins d’une heure des radars, peu de temps après avoir changé de cap en raison d’un orage.

L’épave de l’avion retrouvée dans la soirée en territoire malien par l’armée burkinabè était dans un état complètement désintégré. Sur les 116 passagers ayant péri dans le crash figuraient, 28 burkinabè et 54 français.

Quelques jours après le crash, les boîtes noires de l'appareil ont été retrouvées et renvoyées à Paris où elles sont soumises à des l'analyses.

« Demain à 10 heures à Paris (8h TU), des informations (tirées des boîtes noires) seront livrées lors d’un point de presse», a rassuré le général Gilbert Diendéré, président de la cellule de crise mise en place par Ouagadougou pour suivre le dossier.

Selon le général burkinabè, des experts français sont aussi attendus à Ouagadougou pour récupérer des informations complémentaires (déjà disponibles à l’aéroport) dans la tour de contrôle.

NDT/TAA
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